En exclusivité, les premières photos :
Après avoir lamentablement échoué aux tests de recrutement pour intégrer la rédaction du magazine 20 ans par la faute d’un MSN défaillant, j’ai finalement trouvé un autre refuge en la personne d’un site internet d’informations.
Le meilleur du web français, et de loin, pour plusieurs raisons :
- La première : son rédacteur en chef lit ce blog.
- Il y a également d’autres raisons mais elles pèsent peu comparativement à la première.
Pour le convaincre que je suis « in », je l’ai diaboliquement ajouté dans mes contacts Facebook. Ainsi, il me pense suivre la dynamique de l’Histoire alors qu'en réalité je n'utilise ce site que pour écrire des noms de stars avec du hachis parmentier.
Le temps qu’il remarque que je ne suis pas vraiment un journaliste, j’aurais suffisamment parasité sa page d’accueil en y plaçant foultitude de mes propres articles pour multiplier par vingt mon pouvoir d’achat (en visiteur unique/mois TTC). Et s’il s’aperçoit que je glande sur Facebook ou poste sur mon blog pendant les heures de boulot, je lui répondrai simplement que cette démarche s’inscrit dans une optique de « professionnalisation personnelle de mes capacités d’interaction avec le web ». Je dirais ça en agitant les bras et en endossant un sourire complice mais déterminé, comme Olivier Besancenot, et ça passera comme une lettre à la poste.
J’en profite pour remercier mes fidèles pour les commentaires élogieux de mes deux dernières interviews. Il est possible, à l’avenir, que je les multiplie, davantage dans l’idée de me faire du blé en les publiant sous forme d’un recueil que par réel goût de la chose. Il faut croire que la niche est porteuse.
Sans transition, je reçois aujourd‘hui Bo, le nouveau chien d‘Obama.
Bo, le clébard du mec le plus influent du monde.
- Bo, ça fait quoi d’être le nouveau chien de Barak Obama ?
- J’en peux plus, c’est horrible.
- Ah bon ? Pourquoi ça ?
- Ils m’ont foutu un collier de fleurs autour du cou, ils m’ont demandé de prendre des poses grotesques, de sourire béatement, tout ça pour satisfaire la curiosité des journalistes ! Et je vous raconte même pas la honte que j’ai en me promenant dans la rue ! Je peux même plus pisser tranquille ! Est-ce qu’on photographie Brad Pitt ou Matt Damon lorsqu’ils pissent en pleine rue ?
- Brad Pitt et Matt Damon, non, mais avec Britney Spears c’est déjà arrivé.
- Hier je téléphonais au chien de Nicolas Sarkozy, il se foutait de moi à cause des titres des journaux et des sites internet sur mon compte. « Bo fait le beau pour les Obama », Le Monde. « Un First Dog à la Maison Blanche », Le Nouvel Obs. « Obama : il fait le Bo ! », sur M6.Fr. « L’Amérique bascule du côté obscur », dans Chat magazine.
- Nicolas Sarkozy a un chien ?
- Ouais, Fifi. Il est cool, Fifi. Le poil brun. Un basset du Mans.
- Ah, François Fillon. Mais le fait d’être le premier chien portugais élu à la Maison Blanche n’est-il pas un bon signe pour la démocratie américaine ?
- Ouaf-ouaf.
- C’est de la langue de bois, là.
- C’est un sujet délicat, je préfère ne pas trop m’étendre sur le sujet alors qu’il y a un terrain plein d’herbe là-bas pour le faire, venez, c’est plus convivial.
- Nous ne sommes pas suffisamment intimes pour nous rouler dans l’herbe.
- Allez quoi, un peu d’herbe de temps en temps, ça fait pas de mal… Vous êtes Républicain ou quoi ?
- Pas du tout, je vais très bien. Ainsi donc, vous êtes un chien d’eau ?
- Un quoi ?
- Un chien d’eau. Je lis partout que vous êtes un chien d’eau portugais.
- Ah non, c’est une erreur de traduction de la part des interprètes. J’ai du faire un ouaf-ouaf dont le sens n’a pas été bien saisi. Non, je suis un fardeau, pas un chien d’eau. Ca n’a rien à voir.
- En effet, oui.
- Disons que j’ai des problèmes urinaires et une double personnalité : je me prends à la fois pour un chien et pour Jean-Marc Morandini.
- Vraiment ? Et comment se manifeste votre côté « Jean-Marc Morandini » ? Par des grognements intempestifs ?
- Non, je vous l’ai dit : j’ai des problèmes urinaires. Enfin ça aurait pu être encore pire. Une copine de Paris se prend pour la directrice de la rédaction de France 2 depuis près de cinq ans. Personne n’a encore remarqué la supercherie.
- Je vois pas…
- Arlette Cabot.
- Mon dieu.
- C’est affreux, hein ?
- Le jeu de mot l’est, en tout cas. Mais, sinon, euh… Vous m'avez destabilisé, c'est malin.. Euh... Non la question sur le lancer de bâton d'Obama, on s'en... Obama est-il un chien d'infidel... Non plus... Ah, parfait. Alors : Bo, qu’admirez-vous le plus chez votre nouveau maître ? Son charisme ?
- Pas du tout. Barak est même ridicule quand il me pique à ses filles pour m’agiter en l’air et me faire « OUH BAH QU’IL EST BO MON BO BEN OUI BEN OUI BIDI-BIDI-BIDI »
- Il fait « Bibi-bidi-bidi ? »
- Ah c’est autre chose que « Yes, we can ! », c’est certain.
- Lol ouais j’imagine Sarkozy en meeting, dire « Je suis le président du bidi-bidi-bidi », lol ! « Travaillez plus pour bidi-bidi-bidi plus ! »
- C’est pas spécialement drôle.
- Très bien. Vous admirez sans doute ce que représente Obama, dans ce cas ? Un espoir pour le monde, le premier président noir des Etats-Unis ?
- Oui ben en parlant de ça, moi qui ai grandi dans une famille de Braga disons, bon, peu favorable à la diversité, j’avais une autre vision du personnage. On n’arrêtait pas de me rappeler qu’il était noir, comme s’il n’avait été élu président qu’à cause de cela. Hé ben j’ai été super déçu lorsque je me suis aperçu qu’il ne portait pas d’os dans le nez.
- Enchaînons. Vous aimez sa beauté, alors ?
- Pas vraiment.
- Son look ?
- Ses pantoufles, au grand maximum.
- Ne me dites pas que rien ne vous impressionne chez Barak Obama !
- Oh, si. Il arrive à se lécher les couilles. Ce geste symbolique est la preuve de sa volonté d’ouverture. C’est le seconde personne de ma connaissance qui arrive à le faire.
- La seconde ? Et qui est la première ?
- Sarah Palin.
Alain Destrem a crée la polémique en comparant Ségolène Royal à une femme de ménage parce qu’elle portait un boubou bleu. Femme de ménage du député UMP depuis quatre ans, Jeanne Bouvier, en équilibre sur un escabeau, lui passe un savon. Enfin dès que la baignoire sera terminée.
« Jeanne Bouvier, quelle est votre réaction après la sortie de votre employeur Alain Destrem ?
- Attendez il reste du gras, là. Vous pouvez me passer le Cif ?
- Lequel ?
- Celui au citron.
- Celui-là ?
- Il est jaune. Comme du citron.
- Ok je l’ai. Tenez.
- Merci. C’est quand même pas croyable autant de saleté sur une si petite baignoire.
- Jeanne, vous me dites quand vous êtes prête.
- Voilà. Bougez-pas, je termine. A yé. Allez-y.
- Jeanne Bouvier, quelle est votre réaction après la sortie très remarquée d’Alain Destrem ?
- C’est inadmissible ! C’est une offense à toutes ces femmes qui souffrent au quotidien dans des conditions déplorables, dans des endroits si insalubres que la main propre de l’homme n’y est jamais allée.
- Oui, ces femmes africaines qui ne…
- Ah non, je parle des femmes de ménage ! Nous comparer à Ségolène Royal est un acte hautement condamnable et blessant. Je lui réclame dès maintenant des excuses pour cet amalgame douteux, ou au moins une petite prime de printemps.
- Je crois qu’il se moquait davantage des femmes en doudou que des femmes de ménage. Bruno Julliard a d’ailleurs assimilé ses propos à du racisme. Est-ce également votre ressenti ?
- Oh non. Monsieur Destrem est tout sauf quelqu’un de raciste. Pour preuve, sa Mercedes est noire. Et l’argent qu’il me verse l’est aussi.
- Vous comprenez la réaction de Bruno Julliard ?
- Je connais très bien la femme de ménage de ses parents. Elle m’a dit que le petit n’en pensait rien et qu’il ferait mieux de ranger ses jouets avant qu’ils ne reviennent. La semaine dernière elle a même retrouvé des Lego dans le siphon de la baignoire.
- Et que dit de son côté la femme de ménage de Ségolène Royal ?
- Paola ? Elle est très contente, j’imagine. Le contraire m’étonnerait.
- Vous ne lui avez pas parlé ?
- Je ne parle pas avec les traîtresses.
- Les traîtresses ?
- Paola discrédite notre mouvement depuis trop longtemps. Nous avons coupé les ponts.
- Votre mouvement ? Quel mouvement ?
- L’UMP. Je suis militante à l’UMP.
- Vous êtes de l’UMP ?
- La majorité des femmes de ménages sont à l’UMP. Le parti a obtenu la majorité aux dernières élections. Il faut lire les journaux mon bon monsieur au lieu de les étaler dans la cuisine pour faire pisser le chien : l’Union pour les Mocassins sur le Parquet a obtenu 68% des suffrages en juillet dernier.
- 68 % ? C’est énorme.
- C’est normal. Les mocassins sont beaucoup moins salissants que des baskets pleine de terres. Utiliser des mocassins constitue un gain de temps considérable et accroit notre productivité de 15%. Grâce aux mocassins, nous nettoyons moins pour gagner plus.
- Et la femme de ménage de Ségolène Royal est également militante à l’UMP, donc ?
- Attendez, ne bougez pas…
- Oui ? Hé, que faites-vous avec ce plumeau ?
- Vous avez une tâche sur le nez, bougez pas, voilà.
- J’ai envie d’éternuer.
- Désolé, je suis une militante engagée. Pour répondre à votre question, notre mouvement connaît quelques divisions à l’heure actuelle. Nos leaders n’arrivent pas à s’unifier autour d’un programme commun. Certains prônent les mocassins sur le parquet, d’autres trouvent que ça fait con, les autres ne jurent que par l’Ajax… Les écologistes réclament carrément des produits d’entretiens biodégradables ! Et pourquoi pas des fers à repasser fonctionnant à l’énergie solaire, pendant qu’on y est !
- Dans quel camp vous situez-vous ?
- Je soutiens Martine. C’est une femme de ménage formidable, vous savez. Elle a une expérience du terrain considérable. Elle a lavé des centaines d’immeubles entiers à Lille à la seule force du poignet.
- Depuis quand Martine Aubry est femme de ménage ?
- Ah mais je parle de Martine Pinson, la femme de ménage de Martine Aubry. Elle incarne l’avenir. Elle a toujours été en avance sur les autres. C’est la première à avoir compris qu’il était plus efficace de récurer de haut en bas plutôt que de bas en haut !
- Mais pourquoi travaillez-vous pour monsieur Destrem alors ?
- C’est la crise. Faut bien bouffer. Evidemment, on rêve tous de faire les ménages de Martine Aubry ou de Marylise Lebranchu, mais seules quelques rares privilégiées y parviennent.
- Et la femme de ménage de Ségolène Royal ?
- Monique est complètement folle. Faut la voir, vraiment, lorsqu’elle parle à ses vitres en agitant les bras et en criant « Propreté ! Propreté ! Propreté ! » C’est ridicule. Elle croit vraiment qu’elles vont se nettoyer toutes seules ? Puis c’est facile d’accuser les autres quand on est même pas fichue de plier correctement des chemises ! Moi mes chemises sont peut-être de droite, mais au moins elles sont pliées !
- Sur l’échiquier politique des femmes de ménage, vous la situez comment ?
- Très gauche. Elle est tellement maladroite qu’elle renverse des vases lorsqu’elle passe l’aspirateur ! Il n’y a que ses fautes de français qui soient récurrentes ! Mais la pire c’est Françoise.
- Françoise ?
- Françoise Mélenchon.
- Elle travaille pour Jean-Luc Mélenchon ?
- C’est la femme de Jean-Luc Mélenchon. Elle était bijoutière avant de tout envoyer valser et de devenir femme de ménage. Elle n’a pourtant aucun talent dans ce secteur-là. On n’arrête pas de le lui dire : « Françoise Mélenchon, pas les torchons et les serviettes ! », mais faut qu’elle insiste. C’est la gauche de la gauche, Françoise.
- Et Sarkozy ?
- Ne me parlez pas de lui ! Il veut nettoyer les banlieues au Karcher ! Au Karcher, vous vous rendez-compte !
- C’est du racisme, oui.
- Ca signifie surtout la mort de notre métier ! Qu’allons nous-devenir, si l’Etat décide de se passer de nos services pour nettoyer les banlieues ? C’est la mort du métier, monsieur ! La mort du métier !
- Et si vous deviez comparer Carla Bruni à un détergent, lequel choisirez-vous ?
- Par contre je suis vraiment désolée mais je dois passer l’aspirateur, là. Je vais encore me faire engueuler sinon. Puis faut pas que je me fâche avec madame Bruni, y a ma fille qui fait des ménages à l‘Elysée.
- Très bien. La prochaine fois que vous la verrez, pensez malgré tout à lui dire d’enlever la grosse tâche qui occupe les lieux depuis 2007.
Il arrivera fatalement une nuit ou l’autre - ouais, j’écris mes post lorsque le soleil éteint sa lumière - où un article anti-Plus Belle la vie fera son apparition sur ce Blog. S’en suivront alors les insultes des fans, les retombées publicitaires, les mises en demeure du père de Rudy et le franchissement du mur du con (1224 commentaires).
Je préfère attendre un peu, suffisamment pour que la série prenne encore de l'ampleur et qu'elle soit citée en exemple par Obama. Le glorieux parcours de Plus Belle la Vie n‘a en effet pas atteint son zénith, puisqu’à ma connaissance une adaptation américaine n’est toujours pas dans les tuyaux et que le film avec Mickael Youn (Nicolas) et Francis Huster (Benoît) cherche un producteur.
Par contre, preuve de son succès dans nos frontières, Plus Belle la vie a été copié, pompé par les auteurs de la France entière, tellement méprisés par le talent qu’ils s’en remettent à la photocopie pour rutiler.
Voici quelques-unes de ses séries s’inspirant, très librement, de l’original.
POUBELLE LA VIE
Dans un quartier purulent de la ville de Dreux, le quotidien de huit éboueurs en quête d’idéal.
Résumé de l’épisode précédent : Abdélatif, 23 ans, trouve dans un sac plastique la main d’un jeune enfant de quatre ans. Alors qu’il envisage d’aller en parler à la police, ses collègues - majoritairement des sans-papiers - l’en dissuadent. Trouvera-t-il la force de leur dire non ?
Attroupement d’adolescents fans de la série à quelques mètres du lieu de tournage
Points forts :
- Des noirs héros d’une série, ça nous change de Mouss Diouf.
- Des répliques bien senties : « les goûts et l’éboueur, ça ne se discute pas. »
Points faibles :
- Les clichés véhiculés : les éboueurs sont tous des noirs sans-papiers ou des lourdeaux incultes, alors qu’il existe également des noirs incultes et des lourdeaux sans-papiers.
- Les courses-poursuites peu réalistes entre le camion-poubelle et la police dans les rues de Dreux.
- L’odeur. Surtout des noirs.
Chanson du générique : La Benne, chantée par Lucien Aznavour « La Benne, La Benne, ça voulait dire qu’on était à Dreux. »
PLUS BELLE LA VITRE
Dans une maison avec balcon de la ville de Reims, le quotidien romancé d’une femme de ménage
Résumé de l’épisode précédent : Alors que Monique entame sa journée à neuf heures, elle est immédiatement frappée par des traces de doigts dégueulasses sur la vitre de la salle à manger. Encore un coup de ce crasseux de Joël ! Hélas, dans la moiteur aromatisée au citron de la matinée, se noue un drame : il ne reste plus d’éponge, et les Martineau rentrent à onze heures
Dans l’épisode 28, diffusé le 19 mai prochain, un second personnage, masculin cette fois, fera son apparition. Simple amant de passage pour Monique ou redoutable rival ?
Points forts :
- Non, vraiment, on ne trouve pas.
Points faibles :
- Le manque d’action générale, malgré toute l’énergie déployée par les scénaristes.
- Dans les reflets des vitres parfois, en regardant bien, on voit la prod’ et les caméramans, putain les cons ils auraient pu faire gaffe.
- Monique a 41 ans.
Chanson du générique : « Sale », de Garou
PLUS BELLE LE VIT
vit: (Vieilli) masculin Pénis
Dans un quartier animé de la ville de Moulins-sur-Allier, le quotidien de trois jeunes étudiantes en BTS Maintenance-auto que des rêves de garage habitent.
Points forts :
- Une plongée sans concessions dans la réalité de la France d’aujourd’hui
- Les trois jeunes étudiantes sont très studieuses.
- La présence de nombreuses guest stars attirés par l’expérience
Episode 73 : la guest star François Berléand au sommet de sa forme.
Points faibles :
- Quoi qu’en disent l’attaché de presse et les producteurs de la série, toutes ces bites poilues, c’est pas très service public, quand même. Surtout à 20h10.
- Un faible taux de pénétration chez les 45-75 ans.
Chanson du générique
Salut, c’est Jean-Michel Lapoisse, le spécialiste sexe, dragues et relations humaines du Blog de Myblack. Aujourd’hui, et spécialement pour vous, je vais vous parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : l’autodérision
Comme son nom l'indique, l'autodérision consiste à faire des blagues à bord d'une voiture. Cela élimine donc d'office - de Strasbourg -deux types de personnes : ceux qui n'ont pas le permis de conduire et ceux qui n'ont pas d'humour. Les deux étant intimement liés : il suffit pour s'en persuader d'observer à quel point les utilisateurs des transports en commun semblent dépressifs.
Au fil du temps, toutefois, mue par l’évolution sémantique, l’autodérision a finit par s’étendre à tous ceux faisant des blagues à bord de soi-même. L’autodérision est une manière de reconnaître ses faiblesses pour mieux en jouer auprès des autres. Moi qui possède énormément de faiblesses, je joue souvent de l’autodérision. Ca fait moins chier les voisins que l’harmonica, et ça évite de prendre le melon.
Le meilleur moyen d’afficher son autodérision est encore de la mettre en scène. Emmanuel Vatrichon l’a très bien compris. Il n’y a pas que ses origines qui soient modestes : ce fils de forgeron est sorti de sa vallée profonde, oh oh, pour se filmer sous la forme d’un sketch resplendissant d'humilité, la-li-la-la.
Emmanuel, qui a acheté le livre de Myblack « Les sketchs en vidéo pour les nuls », a parfaitement mis en principe les préceptes de son mentor :
- Adopter un nom ridicule tels Jean-Christian, Jean-Loup, Guy ou Jean-Paul.
- Prendre une voix de merde de manière à annihiler toute possibilité de charisme.
- S’habiller comme dans les années 80 en montrant, si possible, ses slips de bains à motifs floraux.
- Interpréter son texte sans se soucier du ridicule, car ce n’est qu’un sketch.
- Evoluer dans un contexte ridicule, style croisière pour célibataires, meeting de Christiane Taubira, épreuve du théâtre en groupe de trois à la Nouvelle Star.
- Posséder un âge déja bien avancé ne laissant guère d'espoir en l'avenir (de 42 à 58 ans)
- Mettre des lunettes de professeur de mathématiques berrichon
- Prévoir des répliques pathétiques, si possible à dire seul devant sa glace.
- Publier la vidéo sur Youtube.
Et le tour est joué :