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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 09:28
Que fait le Docteur House une fois les lumières de la télévision éteintes ? C'est simple : il écrit ! L'Anglais Hugh Laurie, qui l'incarne à l'écran, délaisse de temps en temps ses remarques chatouilleuses et cyniques pour la plume. Avec une réussite incontestable : plus de 100 000 exemplaires de son roman 'Tout est sous contrôle' ont déjà été vendus en France depuis le 22 janvier, d'après France Soir.

'Tout est sous contrôle', le roman d'Hugh Laurie, aux éditions Sonatine.
'Tout est sous contrôle', le roman d'Hugh Laurie, aux éditions Sonatine.


Publié par les éditions Sonatine, ce roman d'espionnage narre avec humour les péripéties d'un ancien militaire, Thomas Lang. Version française de 'The Gun Seller', sorti en 1996 en Grande-Bretagne, il occupe la deuxième place du dernier classement Ipsos - Livres Hebdo, toujours selon France Soir.


Et les Français, dans tout ça ?


Inspirés par la réussite d'Hugh Laurie, plusieurs acteurs de l'Hexagone ont franchi le pont séparant le monde de la littérature à celui de la télévision. Protagoniste d'Une famille formidable, Anny Duperey écume ainsi la distribution des écrits du bac de Français depuis quelques années.

Parmi ces quatre affirmations d'héros de la télé bientôt ou déjà plongés dans l'édition, une seule est vraie. Serez-vous capable de trouver laquelle ?


VRAI OU FAUX ? Léo Castelli de Plus belle la vie lance un thriller
Léo Castelli
Voilà ce qui arrive quand on prend pas le temps le matin de bien se raser


Pierre Martot, alias le capitaine de police Léo Castelli dans Plus Belle la Vie, marche sur les pas de Stephen King. Son premier thriller sortira en juin et aura comme personnage principal un flic du sud de la France plongé dans un gigantesque trafic de stupéfiants orchestré par la mafia andorrano-chinoise dont l'un des membres est en réalité un serial-killer bègue fan de Mireille Mathieu. Un scénario qui serait tiré, selon plusieurs magasines spécialisés, de celui de la prochaine saison de la série culte de France 3.

VRAI OU FAUX ? Julie Lescaut plagie Léon Tolstoï

Julie Lescaut
"Halte-là! Je vous y prends à fuir en plein milieu de l'épisode !"


Lectrice assidue de Guerre et paix pendant les repas du tournage de Julie Lescaut, Véronique Genest en a tiré un livre très personnel sur son combat face au poids. Une version régime de celui de Tolstoï, réputé il est vrai par sa lourdeur (1572 pages). Il contiendrait d'après les critiques plusieurs morceaux de phrases garanties sans conversateur et écrites sans son nègre habituel.

VRAI OU FAUX ? Louis la Brocante recycle 99 francs, de Frédéric Beigbeder.

Louis la Brocante
Attention : Numéro surtaxé 0.80 centimes la minute


Généreux dans l'âme mais aussi près de ses sous qu'un Auvergnat, Louis la Brocante s'apprête à sortir un remake de 99 francs, soit le budget effet spéciaux de chaque épisode de la série. En début d'année, Victor Lanoux aurait rencontré Frédéric Beigbeder au cours d'une soirée Nokia de la capitale. Ayant sympathisé avec l'acteur, Beigbeder lui aurait cédé les droits de son roman en échange d'une prochaine apparition dans la série.

VRAI OU FAUX ? Mimie Mathy planche sur un essai philosophique.

Mimie Mathy, de Joséphine ange gardien
Mimie Mathy, future géante de la littérature ? (blague soufflée par Hell Man)


L'héroïne de Joséphine ange gardien avait un temps hésité à écrire un roman ésotérique sur le modèle du Da Vinci Code de Dan Brown. Elle serait finalement en pleine écriture d'un essai philosophique sur la "Conscience télévisuelle, la rationalité logique et la science de la télécommande chez la ménagère de moins de cinquante ans, d'après Hegel."

VRAI OU FAUX ? Jean-Claude Convenant de Caméra Café réédite le Marquis de Sade.

Jean-Claude Convenant, de Caméra Café
Jean-Claude Convenant, apercevant pour la première fois la coiffure de Lulla Paf


Particulièrement porté sur les choses de l'amour, Yvan Le Bolloc'h a réédité l'année dernière la sulfurique oeuvre du Marquis du Sade. Seul changement apporté par l'interprète de la série : l'apparition d'un cahier central réunissant plusieurs photos suggestives de Maéva et de Sylvain, deux de ses collègues de bureau.


(D'après Le Post)


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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 01:38

Il arrivera fatalement une nuit ou l’autre - ouais, j’écris mes post lorsque le soleil éteint sa lumière - où un article anti-Plus Belle la vie fera son apparition sur ce Blog. S’en suivront alors les insultes des fans, les retombées publicitaires, les mises en demeure du père de Rudy et le franchissement du mur du con (1224 commentaires).

 

Je préfère attendre un peu, suffisamment pour que la série prenne encore de l'ampleur et qu'elle soit citée en exemple par Obama. Le glorieux parcours de Plus Belle la Vie n‘a en effet pas atteint son zénith, puisqu’à ma connaissance une adaptation américaine n’est toujours pas dans les tuyaux et que le film avec Mickael Youn (Nicolas) et Francis Huster (Benoît) cherche un producteur.

 

Par contre, preuve de son succès dans nos frontières, Plus Belle la vie a été copié, pompé par les auteurs de la France entière, tellement méprisés par le talent qu’ils s’en remettent à la photocopie pour rutiler.

 

Voici quelques-unes de ses séries s’inspirant, très librement, de l’original.

 
POUBELLE LA VIE

 

Dans un quartier purulent de la ville de Dreux, le quotidien de huit éboueurs en quête d’idéal.

 
Résumé de l’épisode précédent : Abdélatif, 23 ans, trouve dans un sac plastique la main d’un jeune enfant de quatre ans. Alors qu’il envisage d’aller en parler à la police, ses collègues - majoritairement des sans-papiers - l’en dissuadent. Trouvera-t-il la force de leur dire non ? 

 

Attroupement d’adolescents fans de la série à quelques mètres du lieu de tournage

 Points forts :

- Des noirs héros d’une série, ça nous change de Mouss Diouf.

- Des répliques bien senties : « les goûts et l’éboueur, ça ne se discute pas. »

 Points faibles :

- Les clichés véhiculés : les éboueurs sont tous des noirs sans-papiers ou des lourdeaux incultes, alors qu’il existe également des noirs incultes et des lourdeaux sans-papiers.

- Les courses-poursuites peu réalistes entre le camion-poubelle et la police dans les rues de Dreux.

- L’odeur. Surtout des noirs.


Chanson du générique : La Benne, chantée par Lucien Aznavour « La Benne, La Benne, ça voulait dire qu’on était à Dreux. »

 PLUS BELLE LA VITRE

 

Dans une maison avec balcon de la ville de Reims, le quotidien romancé d’une femme de ménage 

Résumé de l’épisode précédent : Alors que Monique entame sa journée à neuf heures, elle est immédiatement frappée par des traces de doigts dégueulasses sur la vitre de la salle à manger. Encore un coup de ce crasseux de Joël ! Hélas, dans la moiteur aromatisée au citron de la matinée, se noue un drame : il ne reste plus d’éponge, et les Martineau rentrent à onze heures

 







Dans l’épisode 28, diffusé le 19 mai prochain, un second personnage, masculin cette fois, fera son apparition. Simple amant de passage pour Monique ou redoutable rival ?


Points forts :

- Non, vraiment, on ne trouve pas.


Points faibles :

- Le manque d’action générale, malgré toute l’énergie déployée par les scénaristes.

- Dans les reflets des vitres parfois, en regardant bien, on voit la prod’ et les caméramans, putain les cons ils auraient pu faire gaffe.

- Monique a 41 ans.


 Chanson du générique : « Sale », de Garou

 


 PLUS BELLE LE VIT

 

vit: (Vieilli) masculin Pénis

Dans un quartier animé de la ville de Moulins-sur-Allier, le quotidien de trois jeunes étudiantes en BTS Maintenance-auto que des rêves de garage habitent.

 

Points forts :

- Une plongée sans concessions dans la réalité de la France d’aujourd’hui

- Les trois jeunes étudiantes sont très studieuses.

- La présence de nombreuses guest stars attirés par l’expérience

 


 

Episode 73 : la guest star François Berléand au sommet de sa forme.

 


Points faibles :

- Quoi qu’en disent l’attaché de presse et les producteurs de la série, toutes ces bites poilues, c’est pas très service public, quand même. Surtout à 20h10.

- Un faible taux de pénétration chez les 45-75 ans.

 



Chanson du générique

: « Aller plus haut », de Tina Arena.


Egalement disponible, mais sur le satellite :
- Poutrelle la vie, le quotidien de maçons
- Plus blême la vie, le quotidien de comptables
- Plus Bêêêh la vie, le quotidien de Sébastien, un mouton
- Pucelle la vie, le quotidien d'Anne Roumanoff

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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 00:39
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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 00:05
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 00:43


Gérard Crobard est finalement revenu de son périple dans les cointrées lointaines du globe avec un documentaire en trois actes sur une peuplade inconnue : le cornichon sauvage.

C'était eux ou les pygmées, et vu que les pygmées sont noirs... enfin bref.

Voici donc le tome 1 de son documentaire : anthopologie du cornichon sauvage


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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 00:00

C’est ce mercredi que sort en salle la nouvelle comédie de Ben Stiller, ayant pour toile de fond l’épisode de la crucifixion du Christ. L’acteur y tient le rôle principal aux côtés d’Owen Wilson (Ponce Pilate) et de Vince Vaughn (Judas Iscariote).

 

Déjà, des dizaines de produits dérivés enjolivent les avenues des mégalopoles américaines, de la simple figurine animée Jésus-Christ © au crucifix modélisé par Enrico Bracchiolo, le célèbre couturier homosexuel de Manhattan.

« Cette saison le crucifix se portera fuselé, près du corps. Il suivra les courbes de la taille pour sublimer l’érotisme de la femme. Rondes, minces, petites : compagnon idéal, il s’accommodera à tous vos desiderata ! », proclame déjà Enrico, les joues gonflées par le succès – entre autre.

 

Le réalisateur Bob Mulssen, conscient de l’hyperémotivité du sujet, et ne voulant en aucun cas sombrer dans un sous-Melgibsonnisme de bas étage, a soigné sa réalisation en prenant soin d’écarter au montage toutes les scènes susceptibles d’heurter le public.

 

Ainsi, les séquences montrant le Christ en sang sur la croix ont été retirées de la circulation, pour ne pas troubler la communauté catholique.

De même, les dialogues impliquant l’honnêteté douteuse et la cupidité de Judas se sont vus autocensurés par la production, pour éviter tout embrassement avec la communauté juive, dont Judas est l’un des descendants.

Les musulmans ont menacé d’une fatwa sanglante l’équipe du film si les plans mettant en avant le désert – où vivent beaucoup de musulmans – étaient sauvegardés.

Plusieurs associations de protections de l’enfance ont vivement demandé l’abolition des scènes comportant une quelconque trace de sang et toutes autres formes de violences, même verbales. Leurs revendications ont été respectées.

 

La croix elle-même a été supprimée et remplacée par une chaise, afin de ne pas froisser les bénévoles de la Croix-rouge, les concitoyens suisses et les anciens combattants des Croix-de-Feu. Les clous ont également été bannis de l’affiche, après les protestations des hindous du monde entier refusant de voir l’un des symboles du fakir assimilé à la mort du prophète.

 

Les Espagnols et un grand nombre de Sud-américains ont aussi menacé de procès le réalisateur en raison du nom de son protagoniste, Jésus, à trop forte connotation hispanique. De même, plusieurs pays asiatiques (Chine, Japon) ont haussé le ton après l’apparition à l’arrière plan, plusieurs fois durant le film, d’hommes avec un petit sexe. Quant au faible nombre de scandinaves présents lors de la crucifixion, il a déçu les minorités suédoises, finnoises et norvégiennes vivant aux Etats-Unis.

 

 

Finalement, après montages, le film ne dure qu’une minute 28. Il met en scène un homme masqué buvant un verre d’eau non identifié, masqué lui aussi, assis sur une chaise.

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 00:02

En collaboration avec le Centre National de la Cinématographie, l’Association Française de la Gastronomie a publié aujourd’hui son tiercé gagnant des répliques cultes du cinéma.

 

Rappelons que l’Association Française de la Gastronomie se bat depuis plusieurs mois afin que la gastronomie française soit inscrite au patrimoine mondial de l’humanité. Par ce classement, elle espère démontrer l’influence notable de la cuisine dans le cinéma français et international au cours du XXème siècle et marquer des points médiatiquement.

A la lecture du trio, nulle doute que l’UNESCO changera bientôt son fusil d’épaule. En attendant, amis des salles à pop-corn, savourez le tiercé :

 

 

Réplique culte numéro 3 :

Nous sommes en Corée du Sud. Les époux Courjault ont invité à dîner Chantal Lauby et Gérard Darmon, d’anciens amis de fac de lettres. L’ambiance est bon enfant, allègre. Soudain, le ventre de Chantal Lauby gargouille. Au petit soin, Jean-Louis Courjeault l’invite près du frigo et déclame :

 

« Vous voulez un whisky ? »

« Juste un doigt. » 

« On mangera le gamin plus tard, en dessert. Vous préférez pas un whisky d’abord ? »

 

 

Réplique culte numéro 1 :

Nous sommes dans l’appartement de Michèle Morgan. La jeune femme a invité à dîner Jean Gabin, rencontré sur le tournage de Quai des Brumes. L’ambiance est bon enfant, allègre. Soudain, le ventre de Jean Gabin gargouille. Au petit soin, Michèle Morgan l’invite près de la cuisine et commence à lui préparer une de ses omelettes dont elle a le secret. D’une main gracieuse, elle saisit du frigo les mets adéquats à la préparation du plat, tout en continuant à faire la conversation à un Jean Gabin énigmatique. C’est alors que Gabin s’approche de sa partenaire et lui lance, les yeux dans les yeux, sa fameuse réplique vouée à l’éternité :

 

« T’as de beaux œufs, tu sais ? »

 

 

Réplique culte numéro 2 :

Nous sommes chez Dark Vador. Le maître du mal a invité son fils Luke Skywalker à dîner. L’ambiance est bon enfant, allègre. Soudain, le ventre de Luke gargouille. Au petit soin, Dark Vador se penche à son frigo et constate, un peu amer, qu’il ne reste plus qu’une salade piémontaise protégée d’un tupperware. Magnanime, alors qu’il comptait se la manger demain au boulot, Dark Vador l’offre finalement à son fils Luke, qui l’engloutit aussitôt. C’est alors que Dark Vador récupère le tupperware sale de Luke, s’approche de l’évier et, s’adressant à son fils, lance la phrase qui fera à jamais le tour du monde :

 

« Luke, j’essuie ton tupperware. »

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 00:00

 

Dans une chanson française recouverte de crachin, Bruno Selsvestroni agit comme un essuie-morve salvateur. L’ancien maçon, devenu mélomane un peu par hasard, se livre sans retenu au détour de dix chansons retraçant les heures sombres de sa vie. Un album touchant d’authenticité, pomme et poire, mi-aigre, mi-doux, mi-santhrope.


 

Les premières écoutes de Quand on chante, on a toujours 20 ans surprennent par la tonalité des propos, magnifiée par la voix noire de Bruno Selsvestroni. De ses soirées qu’il a longtemps tenu secrètes, le Corse a su en dévoiler l’essentiel, l’intensité profonde. On reste parfois estomaqué par l’interprétation sur le fil du rasoir du présumé assassin de la petite Hélène, 2 ans, disparue en 1997 dans un camping du Vaucluse. Un souvenir si fort pour le chanteur qu’il en a d’ailleurs tiré Le caillou du bosquet, incipit de l’album dont voici un extrait :


 

Elle avait des cheveux blonds, sur son front un dessein

Une jupe bleu roi soulevée par les orgues, les cithares

Qu’on regarde en souriant, une pelle à la main

Sous ce ciel électrique je chevauche une guitare

Repensant aux mimiques du si joli bébé

Désormais enterré sous le caillou du bosquet.



 

Lorsqu’on repose sur sa table de chevet la pochette du CD, mosaïque audacieuse de tatouages échancrées, on est pris de panique à l’idée de partir ; et puis l’on replonge, une dernière fois, une dixième fois, pour un dernier braquage à l’oreille. Sur les routes des vacances sifflotent les quatre-roues, autoradios branchés sur les deux minutes trente de Tu l’avais cherché, Gégé :


 

 

T’avais beau crié, Gégé, Gégé, on l’entendait pas

Le fils que t’avais eu avec la métisse du second

T’avais beau crié Gégé, Gégé, on l’entendait pas

La métisse qui venait de perdre ton fils, ce jeune con

T’avais beau crié Gégé, Gégé, on t’entendait pas

La faute au concierge dont c’était le bâton

 

 

Certes, Bruno Selsvestroni la joue parfois un peu facile, comme si le débutant était épris d’une expérience du micro. On appréciera malgré cela Un dimanche entre nous, que les téléspectateurs assidus de Faites entrer l’accusé reconnaîtront sans peine :

 

 

Deux petites mains dans un sac en plastique

Ce qu’il reste de mon frère, de ma sœur, de mon père

Deux petites mains dans un état critique

A la recherche d’un index gauche et d’un auriculaire



 

Clou du spectacle, enfin, cette reprise du « Chanteur » de Balavoine, dont les paroles ont été touillées à la sauce Selsvestroni. Un énième flash-back sur sa vie pour un artiste que les fans pourront retrouver en concert à la prison de Mantes-la-Jolie du 18 juin 2008 au 18 juin 2028 (sauf remise de peine).



 

Un extrait de L’innocent, Bruno Selsvestroni

 

Monsieur le juge, c’est vrai, je suis innocent

Promis, j’vous jure, j’ai pas tué vos parents

Vos parents-ents

Ou alors, j’ai pas fait exprès

J’en sais rien, j’cueillais du muguet

Du muguet-hé-hé-hé

Moi tout ce qu’j’veux, c’est qu’on me laisse tranquille

Que je retrouve mon petit Emile

Qui a douze ans et de si belles dents

Et plus d’pantalon-lon-lon, on-on-on

On-on-on

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 00:00

Tous les samedi soir, les télécommandes de l’hexagone se tournent vers « Pour ou contre ? », le rendez-vous incontournable de Guy Dumin. De retour de Florence, où il passait ses vacances, le présentateur vedette remet le couvert en cette nouvelle saison télévisuelle avec quelques ajustements : la couleur de sa veste passe du bleu au bleu foncé, et l’assistante qui lui servait de potiche a été remplacée par une salade Périgourdine au foie gras.

 

Guy Dumin : « Bienvenue à tous pour ce 118ème numéro de « Pour ou Contre ?», le poil à gratter intellectuel du PAF. Je vous présente les quatre comparses qui m’accompagneront ce soir, en commençant comme le veut la coutume par le plus chauve. Alphonse de Saint-Charles, bonsoir. »

A de Saint-Charles : « Bonsoir. »

Guy Dumin : « Vous êtes officier sur le porte-avion français l’incoulable… »

A de Saint-Charles : « Non : l’incollable. Pas l’incoulable. »

Guy Dumin : « L’incollable ? Quel étrange surnom, pour un porte-avion. »

A de Saint-Charles : « Il faut dire qu’il a gagné trois fois Questions pour un Champion, fin 2001, c’est entièrement mérité. »

Guy Dumin : « Bien, bien. Mais revenons à vous, Alphonse. En 26 ans de carrière sur les mers du globe, vous avez probablement une multitude d’anecdotes à nous raconter, pas vrai ? »

A de Saint-Charles : « Oui, cela va de soit. Un jour, alors que je prenais un bain, j’ai constaté que je manquais de savon. Et bien j’ai pris du gel douche. »

Guy Dumin : « Tout simplement ahurissant. Mon second invité, vous l’avez sûrement reconnu, est mon vénéré confrère et ancien directeur de l’info de TF1, Robert Namias. »

Robert Namias : « Et je ne suis pas mousse ! Ha ha ! »

Guy Dumin : « Comment ça ? »

Robert Namias : « On parlait porte-avion, je m’appelle Namias… pas mousse… n’amasse pas mousse… Désolé, j’ignorais que l’humour était prohibé dans cette émission. »

Guy Dumin : « Il y a des gens pour ça, Robert, il y a des gens pour ça, Robert. Myblack, par exemple.

Myblack : « Hello. »

Guy Dumin : « Myblack, on ne vous présente plus. »

Myblack : « C’est vrai, mais allez-y quand même, ça me fait toujours plaisir lorsqu’on s’intéresse à ma vie. »

Guy Dumin : « Né en 1984 d’un père charpentier et d’une mère catholique, vous vous destinez très tôt au métier de journaliste puisque dès 23 ans, et après onze changements d’orientation, vous démarrez votre premier stage dans la presse au sein de la rédaction du Joyeux Bordel, un canard satirique j’imagine. »

Myblack : « Pas du tout : un guide touristique sur la prostitution »

Guy Dumin : « Quoiqu’il en soit, votre présence en ces lieux se justifie totalement, en tout cas davantage que celle de Philippe Voufron, de la Sofres. Philippe, vous êtes généralement le type qu’on appelle lorsqu’il manque un cul à inviter. Ce soir, vous serez mon monsieur chiffre. »

Philippe Voufron : « Parfaitement. Et je vous en propose un dès maintenant : le 58. »

Guy Dumin : « Nous y reviendrons plus tard si vous le voulez bien, mais tout d’abord démarrons par cette nouvelle qui a fait les choucroutes de la presse cette semaine, je parle bien évidemm… »

Robert Namias : « Je crois qu’on dit les choux gras, Guy, et non les choucroutes. »

Guy Dumin : « Je sais, mais je parlais de la presse alsacienne, Robert.

Robert Namias : « Au temps pour moi. »

Guy Dumin : « Dans une interview exclusive accordée aux Dernières Nouvelles d’Alsace, la Miss France 2007 en titre s’est déclaré « contre la guerre. ». Une prise de position qu’il convient d’analyser avec précautions. Alphonse, vous qui êtes pour la guerre, quelle importance donnez-vous à cette déclaration ? »

A de Saint-Charles : « A vrai dire je ne suis pas pour la guerre, mais contre la guerre. »

Guy Dumin : « Mais enfin, vous bossez dans un porte-avion. »

A de Saint-Charles : « Ah, peut-être, mais ça ne veut rien dire. Vous savez, tous les employés du Quick ne disent pas adorer manger de la merde. »

Guy Dumin : « D’accord, mais admettez que ce propos de la Miss France est quand même surprenant, non ? « 

A de Saint-Charles : « Pas vraiment. C’est normal d’être contre la guerre. »

Guy Dumin : « Et vous Robert, cela vous choque-t-il ? »

Robert Namias : « Non. Je suis contre la guerre moi aussi. »

Guy Dumin : « Et vous, Myblack ? »

Myblack : « Moi itou. »

Philippe Voufron : « Comme presque 100% des Français, Guy. »

Guy Dumin : « Ah mais non, ça ne va pas du tout, ça. »

Robert Namias : « On pourrait peut-être évoquer un autre sujet d’actualité ? »

Guy Dumin : « Ouais mais non les stagiaires ont bossé sur des infographies, des cartes animées en 3D, y en a même un qui a perdu un bras en préparant un micro-trottoir dans un combat de coq. Non mais c’est pas grave, on trouver un arrangement. »

Philippe Voufron : « De toute manière cela se passe toujours comme ça, les 22 novembre. »

Guy Dumin : « Bon on qu’à dire, Alphonse, que vous êtes pour la guerre. »

A de Saint-Charles : « Ah non c’est pas possible. »

Guy Dumin : « Juste pour l’émission, allez… »

A de Saint-Charles : « En aucune façon. »

Myblack : « Allez… »

Guy Dumin : « Allez… »

A de Saint-Charles : « Non mais arrêtez, laissez-moi tranquille ! Je suis pacifiste, à la fin ! »

Myblack : « Les pacifistes, généralement, faut pas s’y fier. Je sais que vous êtes un gros sadique, en vérité. »

Guy Dumin : « Loin de moi l’idée d’orienter le débat, mais voici une vidéo d’Alphonse de Saint-Charles en train de mater sa mère par la serrure de la salle de bain, toute nue. »

A. de Saint Charles : « Mais enfin, j’avais treize ans ! »

Guy Dumin : « Peut-être, mais elle en avait trente-huit. »

A. de Saint Charles : « Feu ma maman était une dame très désirable, et ce même la veille de sa mort. »

Philippe Voufron : « Un jour, j’ai couché avec ma mère. »

Guy Dumin : « Je crois qu’on déborde légèrement du sujet, là. »

Myblack : « Non mais c’est intéressant. Avec votre mère, donc ? »

Philippe Voufron : « Disons qu’à la maison les rôles étaient inversés. Je formais un couple avec ma mère et nous emmenions mon père à l’école. »

Robert Namias : « Moi j’ai couché avec mon père. Pendant la guerre du Viêtnam. »

Guy Dumin : « Rappelons qu’à l’époque vous aviez 21 ans. »

Myblack : « Mais c’est horrible ! »

A. de Saint Charles : « Ca ne me choque pas vraiment. »

Philippe Voufron « Pendant la guerre des Malouines, j’ai aussi fait l’amour avec Miss France. »

Robert Namias : « Miss France 1982 ? »

Philippe Voufront : « Non. Miss France 2007. Elle avait trois ans. »

Guy Dumin : « Parfait, tout ceci est parfait, merci beaucoup messieurs et bienvenue à tous pour ce 118ème numéro de « Pour ou Contre ?», le poil à gratter intellectuel du PAF. Le thème d’aujourd’hui sera : Pour ou contre coucher en temps de guerre ? »

Myblack : « Je vais vous passer le téléphone de ma grand-mère. Les Allemands la surnommaient la Ligne Maginot, en 41. »

Guy Dumin : « Parce qu’elle était maigre ? »

Myblack : « Non. Révisez vos livres d’histoire. »

 

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 00:00

C’est dans le cadre confidentiel de l’Opéra Garnier qu’a été présentée la première saison des Hommes au foyer désespérés, la version française masculinisée des quatre vamps d’ABC. Si l’intrigue reste identique – les tribulations insupportables d’une rue acide – les personnages ont gagné en poils et en testostérones. Quatre acteurs succèdent ainsi à celles qui tiennent en haleine la France sur Canal+ et M6 depuis maintenant trois ans, peut-être plus, ou peut-être moins, j’ai la flemme de vérifier et de toute manière cet article est écrit pendant ma pause déjeuner alors si ça vous plait pas venez-donc bosser à ma place au lieu de l’ouvrir, saletés.


 

Attention : les paragraphes qui vont suivre dévoilent des éléments de l’intrigue.

 

Thierry Hatchette, 48 ans, est atteint depuis ses 7 ans d'une sclérose en plaque. Exploité par un voisin plombier comme homme à tout faire (jardinage, coiffeur, cuisinier, nettoyeur de vitres, conteur d’histoires pour aider à s’endormir), il perd au bout du troisième épisode Laurent Palaret, son unique ami, écrasé par un orque. Ce drame le fait progressivement sombrer du mauvais côté de la route et c’est par miracle qu’il réchappe à l’ecstasy en étant kidnappé par un toiletteur hindou qui le rapatrie à Bombay où Thierry confectionna des chaussures durant cinq épisodes martyrisés par les lames lancinantes des coups de fouet à répétition.


 

André Bandekamp, 46 ans, voit sa vie confisquée par un mariage arrangé et des enfants qui l’exècrent. Se sacrifiant corps et âme pour le bien de sa famille, il n’a comme seule perspective d’avenir la mort, qu’il attend en séchant ses larmes pour ne pas faire mauvaise impression. Trompé par sa femme avec le chien du voisin, André se venge en sortant avec une bibliothécaire sourde rencontrée sur Meetic. Hélas, celle-ci lui refile le virus du Sida et l’assène en justice pour harcèlement sexuel. Dépité, André se prostitue pour trouver de quoi payer un avocat et tombe par malheur sur Michael Moore. Le début des véritables ennuis.


 

Jean-Gabriel Solo, 41 ans, est criblé de dettes consécutives à un passé de joueur flambant. Pour rembourser son dû, il participe à plusieurs expériences scientifiques fortement rémunérées et ingurgite sur commandes les médicaments. Au bout de six mois, il peut s’acheter un camping-car mais tombe enceinte d’un lémurien antisémite. D’autre part, Jean-Gabriel apprend que six de ses tantes viennent vivre à la maison sans raison aucune. Il doit alors emménager dans la salle de bain mais se heurte, au milieu du cinquième épisode, au rebord du tiroir à pharmacie. Devenu amnésique, Jean-Gabriel perd progressivement la raison pour atterrir dans un asile psychiatrique où il perd un oeil à la suite d'une chute malencontreuse dans la chambre de Jonas, le fakir hindou, qui avait laissé traîner sa planche à clou. Atteint de gravissimes troubles du comportement, il se prend peu à peu pour une chaise électrique, ce qui rend perplexe les médecins de l’établissement. Jean-Gabriel décède peu de temps après manipulant une éponge, alors qu’il faisait la vaisselle.


 

Ludovic Scavon, 46 ans, a la même tête que Bertrand Renard des Chiffres et des Lettres.

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