9 juin 2008
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La science a offert à l’humain dégénéré le satellite, les cartouches couleurs d’imprimantes et la bombe insecticide. Elle a aussi mis fin à l’obscurantisme des religions en démontrant que l’existence de Dieu découlait des peurs de l’orage, de l’inexplicable des maladies et de la propagande idéologique des gouvernants du passé. Enfin disons qu’elle aurait dû y mettre fin.
Après des années de recherche top secrètes dans des laboratoires où jamais l’homme n’aurait eu l’idée de fouiller (la bibliothèque d’Eve Angeli, le pressing de Michael Youn, la penderie de ma petite amie), la science a effectué un nouveau pas dans la luminosité de la compréhension planétaire en dévoilant au grand jour les ramifications du cerveau de Myblack.
Le cerveau de Myblack comporte 7 cellules nerveuses tout à fait exceptionnelles, qui font de lui un être envié de la terre entière et régissent le fonctionnement de son Blog, la construction de ses articles et l’articulation de son humour.
La différence entre son cerveau et le vôtre est subtile, aussi subtile que l’évolution de l’Australopithèque en Homo Sapiens.
1 : Le Sébastien lobe. Héréditaire, il a été légué à Myblack par son père dès sa naissance en échange de 20% des dividendes de son succès futur. Myblack l’utilise pour trouver les innombrables concepts de ses chroniques sans le moindre labeur et savoir à l’avance ce qui sera susceptible ou non de plaire à son public. En cas de guerre atomique annihilant 98 % de l’espèce humaine, ce lobe sera implanté dans la boîte crânienne de tous les représentants de la nouvelle race pure – dont Benjamin Castaldi sera le modèle.
La position du Sébastien lobe – tout en haut du cerveau, loin des autres - justifie la réputation d’égocentrique solitaire accolée à son détenteur.
2 : Muscle du Gevouzanmairdhe. Constamment insulté dans la rue, Myblack s’en sert pour épurer tous les reproches passant près de ses oreilles. Il peut ainsi continuer son chemin sans se soucier du qui dira-t-on et vagabonder en écrasant les tabous, les pauvres et les conventions. Sans le muscle du Gevouzanmairdhe, Myblack se serait déjà suicidé 38 fois. Grâce à lui, Myblack ne se froisse jamais, n’entre jamais en colère, ne montre aucune susceptibilité. Il se sert des critiques pour avancer, pas pour déprimer. Sauf quelquefois, où le cortex de la misanthropie se met alors en marche (voir 5).
3 : Compartiment à légumes. A l’origine du goût infondé de Myblack pour l’humour absurde. Sont rangés ici les innombrables aliments se mettant à discourir en plein débat sur l’esclavage ou bien encore les bassistes de Superbus coincés dans les estomacs des malades. S’il a tendance à s’atrophier à mesure que les années de faculté s’éloignent, le compartiment à légumes ressurgit de temps dans des endroits inopportuns, tels que des rendez-vous amoureux ou des examens de concours de journalisme. Comme la mousse de la bière, il faut faire avec.
4 : Neurone du Yau-de-poêle. Sorte de gigantesque caisson à jeu de mot constitué de 103 millions de vaisseaux se connectant simultanément à la vitesse de l’éclair. Etrangeté de la nature, 8ème merveille du monde, sa prééminence tend parfois à interagir trop violemment en société : mais, avec l’expérience, Myblack a appris à se contrôler. Le neurone du Yau-de-poêle distille environ cinquante jeux de mots/secondes à Myblack, qui n’a ainsi plus qu’à choisir le plus approprié au contexte. Poil au sexe.
5 : Cortex de la misanthropie. Capital, il est à la source des articles les plus polémiques de Myblack. Nourrissant sa sincère haine des gens à mesure des rencontres, le cortex de la misanthropie est notamment à l’origine de l’incendie Grégory Lemarchal et des dérives de Gérard Crobard. Par chance, le cortex de la misanthropie entre en hibernation à chaque fois qu’une fille se met à parler à Myblack ; il rentre pour ainsi dire très peu en hibernation.
6 : Gêne du plaisir. Explique le trop-plein de sexe dans les articles de Myblack. La gêne du plaisir s’active généralement lors de paragraphes faiblards, provoquant un afflux de mots salaces destinés à rehausser la jauge de rire potentielle. On pourrait s’étonner, connaissant l’anatomie de Myblack, de sa relative petite taille. Mais, comme dit le proverbe : là où il y a trop de gène, il n’y a pas de plaisir.
7 : Tumeur décelée la semaine dernière.
(en collaboration avec les frères Bogdanoff pour les termes scientifiques à la con)