31 décembre 2007
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Nous venons d’apprendre à l’instant la mort de Clara Morgane, l’ancienne Philippe Gildas en string du samedi minuit de Canal+. Il s’agit de la première pute à faire la une des journaux depuis les prostituées de Dominique Baudis.
Les rubriques nécrologiques ont immédiatement salué la présence en leur sein « de la plus belle paire du cimetière, à égalité avec Lolo Ferrari. » La réaction de l’ex-époux alcoolique de Jane Birkin se fait toujours attendre.
Né sous X, la petite Clara Morgane, âgée alors de quelques secondes, apparaît aux yeux de sa maman entièrement à poil en criant bruyamment. Ses parents ignorent alors qu’elle en fera sa vie. A 12 ans elle découvre les appareils photos en posant pour une agence de mannequins. Elle s’entiche rapidement du petit oiseau qui en sort.
Après de brillantes études de médecine, elle décide de mettre en application ses connaissances sur le fonctionnement du corps humain : avec d’autres camarades de promo porno, elle remplit son CV (cunnilingus vital) en accumulant les expériences. Ses maîtres de stage sont alors déguisés en plombier ou en livreur de pizza.
Après ces divers attouchements sans conséquences sur le marché du travail, elle pénètre de plein pied dans la vie active en rejoignant la clinique de Fred Coppula, en 2002. Héroïque, elle opère les patients à main nue, dans un premier temps, puis les réanime après des extraordinaires séances de massage cardiaque dans des endroits ciblés. L’acupuncture au service de la chirurgie, en somme.
Devenue l’égérie du bistouri à la française, elle rejoint le prestigieux hôpital du docteur libanais John B. Root qui l’entraîne vers la départementale de la gloire internationale.
Sa retraite prise en 2002, elle monnaye ensuite ses talents en lançant une ligne de lingerie, une autobiographie, des parfums, des chocolats et une voiture qui aura un succès fou : la Clara Morgane Renault.
Vivant du mercantilisme de son nom, elle accède définitivement à la postérieurité en sortant en 2007 les singles J’aime et Sexy Girl, des chansons dont la musique repose sur son cul introduit en pochette.
Elle sera enterrée mercredi prochain à 14 heures à Paris sous la bienveillance du père Alain de La Morandais, l’un de ses plus grands admirateurs, qui lui gravera sur sa tombe l’épitaphe suivante : « The gode blesse you, surtout si on appuie trop. »