22 octobre 2007
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Nous venons d’apprendre à l’instant la mort de Cécilia Sarkozy, la lady Di nymphomane élevée par les richissimes gazettes du luxe parisianiste. Il s’agit du premier décès marquant d’une épouse de président depuis celui de Simone De Gaulle (Claude Pompidou ayant toujours été considérée comme plus ou moins décédée).
Des dizaines de journalistes de Libération pleurent actuellement la nouvelle et se demandent, collégialement : « de qui va-t-on se moquer maintenant, pour vilipender bassement l’admirable travail de Nicolas Sarkozy ? ». La réaction de François Hollande, l’ancienne épouse du presque président Ségolène Royal, se fait toujours attendre.
Cécilia Sarkozy s’était d’abord fait connaître comme participante régulière à l’Ecole des Fans de Jacques Martin, qu’elle quitte pour Nicolas Sarkozy en 1987. Mais le petit rapporteur bosse toujours pour son mari actuel : il a pour nom Brice Hortefeux et aime qu’on lui dénonce les fayots, surtout s’ils sont trop discordants avec le reste de la classe.
Aussi décomplexée que la droite, Cécilia Sarkozy est vite rebaptisée « Premier drame de France » à la suite de son séjour en Libye. Ses arguments en cuir et sa tenue d’héroïne en latex ont su convaincre la froideur kadhafiste du colonel.
Les pérégrinations romantiques de Cécilia Sarkozy ont longtemps causé du tord à l’image de Nicolas. En pleine campagne sur le référendum européen, la sienne file à l’américaine. Mais, déçue par la grosse pomme de Richard Attias, Cécilia rentre finalement à Paris sans le moindre pépin.
Sa réputation de salope la poursuit par derrière : pour tenter de brouiller les pistes, elle fait preuve d’abstinence le soir du second tour, comme 16% des Français. Le stratagème, éculé, retombe rapidement – les journalistes côtoyant Sarkozy ayant déjà tout consommé le viagra.
L’investiture à la John Kennedy de son mari l’avait hissée au rang de Jackie ; mais, plus que de Jackie Kennedy, elle tenait plutôt de Jacky du Club Dorothée, gaffeur et incontrôlable. Alors que l’époux pratiquait le jogging, elle se contentait de courir les hommes. Et lorsque Nicolas enlevait Juppé, Cécilia enlevait jupons, peu après l’érection législative.
Se sentant mal à l’aise dans son costume d’épouse, qu’elle préfère enlever, elle prend en otage le président et lui annonce son divorce. Sarkozy, devenu otage, se console comme il peut dans les bras d’infirmières bulgares, ou d’infirmières tout court. Le président de la rupture a tenu parole.
Elle sera enterrée mercredi prochain à 15 heures sur TF1, au moment même où l’Assemblée Nationale, dans la plus grande discrétion, fera passer un projet drastique pour lutter contre la liberté de la presse.