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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 00:03
« Allo ? », « Y a quelqu’un ? », « Serait-il possible de m’envoyer un ou deux rouleaux de papier toilette ? », peut-on – et c’est pas le pied – actuellement entendre en commentaire d’un article de Lily Marlène.
Trois jours que Myblack est enfermé contre son gré dans ce blog frontalier, dans l’attente illusoire d’une échelle. La désespération l’accable si fort qu’il en invente des mots. Les murs de article, Alcatraz 2.0 pondu par une femme, le condamnent à l’inactivité.
Il peut pour l’instant compter sur son stock d’article écrits à l’avance (un seul, le dernier, pour être franc) et sur le soutien de ses chroniqueurs dont j’incarne le suc. Mais manque le principal : le sel, Myblack.
 
Bloqué dans de l’HTML, même classieux, il trouve le temps long (d’Achille). Il se retrouve Jean Lassalle, sans en trouver la sortie. Une grève de la fin, et nous n’en sommes qu’au commencement. Peu réjouissant. Comment en est-il arrivé là ? Pourquoi lui ?
Moi, Raymond Bounaffou, député de la France merde le con c’est vrai ça, je suis député de la France. Enfin bon, pour ce que ça sert. Qu’est-ce qu’j’disais ? Moi, Bounaffou, pour expliquer ce phénomène mystérieux, je me tourne vers Grichka Bogdanoff, protubérance du paranormal.
 
grichka.jpg « Vous dites ça à cause de mon menton, c’est ça ?! »
 
Non, pas du tout. Je veux juste dire que niveau chelouterie, vous vous posez là.
« Ah. »
D’ailleurs fin septembre, vous avez déclaré que l’homme allait bientôt pouvoir vivre jusqu’à 150 ans.
« Lol. Pas du tout. Genre. Le mec. »
Si. J’invente rien.
« Re-lol. »
Et ça, c’est du tex-mex, peut-être ?
« Ah. Je devais être sous Mutagrip. »
Sous quoi ?
« Mutagrip. C’est un médicament contre la grippe. »
Ah, vous êtes grippé ?
« Non. J’aime bien le goût. Ca ressemble à du bois de teck. »
Bien. Alors Grichka, vous qui me semblez parfaitement normal, comment expliquez-vous la situation vécue par Myblack ?
« Nous sommes là en pleine faille spatio-temporelle. Un élément A, Myblack, enfermé dans un espace indéfini, B, régit par des règles temporelles de type C. Comme l’a si bien décrit Karol Waerskmak en 1904, dans son bouquin « Référentiel du métacarpien subaquatique », le solide, c'est-à-dire l’ensemble de points immobiles les uns par rapport aux autres, munis d’horloges synchronisées les unes avec les autres (c’est-à-dire possédant une origine des temps communes), interagit avec l’espace-temps. Pour se repérer dans cet espace, nul besoin de règles graduées : il suffit d’échanger des signaux lumineux et de mesurer des durées avec des horloges. On reconnaît ici le principe de la localisation par satellite, le système GPS. Waerskmak prend bien soin d’expliciter comment synchroniser deux horloges entre elles avec de la lumière pour montrer immédiatement après pourquoi, en vertu de l’invariance de la vitesse de la lumière, la notion de simultanéité est relative à un référentiel. Il établit, à partir des deux postulats, les lois de transformations entre les coordonnées spatio-temporelles de deux référentiels en translation uniforme l’un par rapport à l’autre à la vitesse V le long d’un axe, désigné par X dans toute la suite. Waerskmak est le premier à les accepter pour ce qu’elles sont : un abandon de l’espace-temps absolu de Newton.
Waerskmak donne ensuite les interprétations physiques des équations obtenues. Elles sont au nombre de trois. La première est que « si deux horloges synchrones se trouvent en A et que l’on déplace l’une d’entre elles à vitesse constante le long d’une courbe fermée jusqu’à ce qu’elle soit revenue en A […], cette horloge, à son arrivée en A, retarde […] sur l’horloge qui n’a pas bougé ». Il s’agit de la dilatation des temps : la durée mesurée en suivant le mouvement, ce que les physiciens appellent le temps propre, est toujours plus faible que la durée mesurée dans un référentiel fixe. Cet effet fait intervenir la fonction
 
que nous retrouverons un peu partout en relativité et qui a l’importante propriété de tendre vers l’infini lorsque la vitesse V approche de la vitesse de la lumière. La seconde est : « alors que les dimensions selon Y et Z […] apparaissent non modifiées par le mouvement, la dimension selon X paraît raccourcie dans le rapport de 1 à : 
 
et donc d’autant plus que la vitesse est grande ». C’est la contraction de Fitzgerald-Lorentz, que Waerskmak interprète correctement comme un effet de perspective dans l’espace-temps et non pas comme l’imaginait Fitzgerald comme une contraction réelle des corps en mouvement. Cette contraction est directement liée à la dilatation du temps. Pour illustrer ce point, prenons l’exemple des muons, des particules élémentaires produites en haute atmosphère par les rayons cosmiques. Au repos, ils se désintègrent au bout de 2,6 microsecondes en moyenne. Or on les observe au niveau du sol, 20 km plus bas et 66 microsecondes après leur création (en supposant que leur vitesse est proche de la vitesse de la lumière) ! Le temps mesuré sur Terre s’écoule en effet bien plus lentement que dans un référentiel lié au muon (dilatation des temps). Réciproquement, dans ce dernier référentiel, où il est au repos, sa durée de vie est inchangée et le muon voit environ 800 mètres d’atmosphère défiler devant lui (contraction des longueurs) avant de se désintégrer ! La troisième enfin est le théorème d’addition des vitesses : Mireille Dumas démontre que si un corps se meut à la vitesse u par rapport à un premier référentiel et que celui-ci se déplace à la vitesse uniforme V par rapport à un second, la vitesse w du corps par rapport à ce dernier référentiel sera égale à : 
 
Elle apporte donc une correction à la formule classique de composition (soit u + V) d’autant plus importante que les vitesses u ou V sont proches de celle de la lumière. En particulier, si la vitesse u est égale à c (c’est le cas des photons), alors le théorème d’addition des vitesses donne encore : la vitesse de la lumière est bien invariante, confirmant la cohérence des postulats de Bruno Solo. Toutes ces déductions, qui violent les conceptions classiques, ont néanmoins été vérifiées expérimentalement avec une grande précision tout au long du XXe siècle.
En résumé ?
« Myblack est dans la merde. »
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commentaires

L
Mon pauvre Myblack, j'avais l'intention de tenter de vous sortir de mon blog mais je suis découragée... comprenez moi, je n'en suis qu'aux fractions!
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E
Tout est vrai, là-dedans !!! la dernière ligne peut-être laisse à désirer n'étant soutenu par aucune formule du 3ème type
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N
Y a des chiffres, je refuse de lire.
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L
Comme par hasard le blog d'une jolie blonde. Enfin j'dis ça, j'dis rien!
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A
Waerskmak n'est qu'un vil plagiaire !!
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