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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 17:52

Bureau du jugement dernier, mardi, 11 heures.



 

« Bonjour.

- Ah, monsieur Myblack, entrez-donc, nous vous attendions.

- C’est chaud pour se garer ici.

- C’est à cause des travaux, oui. On refait un peu l’agencement du site. On agrandit en prévision d’un arrivage pour la guerre atomique mondiale de 2014. Deux à trois milliards de personnes.

- Le problème, c’est que je fais la queue depuis trois mois, et mon ticket de parcmètre est valable seulement quinze minutes. J‘espère que les contractuelles seront compréhensives.

- Les contractuelles vont en enfer, monsieur Myblack. Bien. Vous êtes donc ici pour votre jugement dernier.

- Je ne suis jamais passé devant un jury. C’est intimidant. Enfin si j’ai fait demi-finaliste de Popstars en 2003 mais bon, c’était Bruno Vandelli, c’est pas la même chose. Qui êtes-vous, au juste ?

- Je suis Dieu. Francis Dieu.

- Moi c’est Pierre Nichon. Alias Saint-Pierre, mon nom de scène.

- Moi c’est Marianne James.

- Et moi Dove Attia. Alias Pinpin le Lapin, mon nom de scène. Si vous restez-ici je vous encourage à aller voir ma comédie musicale sur la vie de Pascal Sevran, du 2 juin 2009 au 16 mars 2319. Pensez à réserver.

- Merci, c’est cool.

- Commençons sans plus attendre, j’ai un mini-golf avec KurT Cobain à midi. Myblack, je rappelle rapidement votre carrière de blogueur : propos offensants sur la personne de Grégory Lemarchal, propos douteux sur la population juive, propos douteux sur la population alsacienne, propos douteux sur la population comptable, jeux de mots multiples et blagues éculées sur Magalie Vaé, pompage sans vergogne de Desproges, Bigard, Carlos, Pierre Dac et Mireille Darc, fréquentation illicite avec la publicité pour moins d’un euros quotidien, cohabitation avec des intermittents du spectacle, sodomisation de moutons, téléchargement illégaux, moqueries sur les myopathes, les roux et les turfistes, insultes à agents…

- J’espère qu’ils ont W9 en enfer.

- La TNT est arrivée fin novembre, oui. Mais vous ne serez pas condamnés à la Géhenne.

- La Géhenne ?

- C’est le nom de scène pour l’enfer.

- La ou y a la Géhenne, y a pas de plaisir, monsieur Myblack. Et nous ne voulons pas vous priver de plaisir.

- Je ne mérite pas l’enfer ?

- Non. Un incroyable destin vous attend sur terre.

- C’est vrai que je dois descendre les poubelles. Ca fait trois mois qu’elles traînent dans mon appart, les voisins vont finir par appeler Béatrice et Danielle de l’émission C’est du Propre.

- L’homme est fait pour descendre du singe, monsieur Myblack, pas les poubelles.

- Je vais aller au Paradis, alors ?

- Au Paradis ?

- Ouais. Le Paradis.

- Ah, vous parlez du bar à tapas.

- Comment ça ?

- Le Paradis. C’est un bar à tapas à quelques pas d’ici. Rétroprojecteur, Pinpin.




- C’était pas censé être un lieu féérique comme un parc avec des bancs rouges, des anges, des femmes nues et des cascades de fleurs ?

- Vous regardez trop la publicité. Ouais, ok, on l'a vendu comme ça à l’époque. On allait pas dire aux croyants « après la mort, y a un bar à tapas, donc mourrez sans crainte. »

- Surtout que tout le monde n’aime pas les tapas.

- Ils ont augmenté les prix, en plus.

- Y a pas d'anges, alors ?
- Si. Mais ils font du flamenco.
- Peu importe. Non, monsieur Myblack, votre destin est sur terre. Des lecteurs vous attendent, une magnifique carrière de journaliste à Picsou Magazine vous tend les bras, deux romans non publiés ne demandent qu’à vous connaître, non, je suis désolé, mais il va falloir autre chose qu’un article sur Grégory Lemarchal pour mériter l’enfer.

- Je peux dire un poème si vous voulez.

- Allez-y.

- La nuit/On ne peut pas/Voir la nuit/Parce qu’il fait nuit

- Pour moi clairement il mérite l’enfer.

- La ferme Pinpin. Myblack, depuis quand remettez-vous en cause la parole de Dieu ?

- Depuis ma naissance.

- Ah, merde. C’est pas la réponse que j’attendais.

- Je n’ai aucune envie de retourner sur terre. Le monde est crasseux, opportuniste, individualiste, c’est la crise.

- C’est la crise ici aussi. Avant nous étions dix-huit jury lors du jugement dernier. Maintenant on est quatre, donc deux stagiaires.

- Ah je suis pas en CDD ?

- Non Marianne. Monsieur Myblack, l’enfer n’est pas pour vous. Il y a des gens pour ça.

- Oui mais moi j’ai pas W9 à Boulogne-Billancourt.

- Voulez-vous qu’on vous l’installe ? Pinpin, tu t’en charges ?

- Je ne retournerai pas sur terre !

- Le monde attend un sauveur. Un homme qui le déchargera de toutes ses peines, de sa haine, de la bave ectoplasmique qui s’étend sur chacun de ses organes. Un messie atomiseur de particules grises, qui plongera les saletés du globe dans la machine à laver de l’espoir.

- C’est ma mère qui nettoie à la main mes slips et mes vêtements.
- De toute manière vous partez d’ici demain. N’oubliez pas de payer la note du Mercure, quand même. Et d’éteindre la lumière en partant.

- Prévenez-moi la prochaine fois que vous désirez m’enculer. Même si ca plait pas à votre VRP, je mettrai un préservatif.

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 02:45

Hé ho ?

Y a quelqu'un ?

Depuis que Bashung est arrivé, c'est devenu l'enfer ici. Ils m'ont demandé de lui laisser ma place de parking tombale. Je suis désormais garé entre Sheila et Alain Poher, avec vue sur la croissance pile en face. Quelqu'un m'entend ?

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 00:01

Nous venons d’apprendre à l’instant la mort du Blog de Myblack, après plus de deux ans de bons et loyaux sévices. Il s’agit du quatrième abandon de Myblack après son BTS de comptabilité, ses études de bibliothécaire-documentaliste et sa virginité - dans cet ordre.

 

Son suicide, départ d’une nouvelle vie littéraire, met un terme à plusieurs semaines de lassitude. De septembre 2006 à décembre 2008, il aura obtenu 17 000 commentaires, 856 000 visites, 2,3 millions de pages vues

 
Il sera enterré mercredi prochain à 14 heures à bord du TER Paris-Clermont avec une amende de quarante euros : iconoclaste jusqu‘à la mort, son cadavre n’aura en effet pas acheté de billet de train.




Merci à Lounna, Hell Man, Nico, Lulla Paf, Edith Piaf, Gérard Crobard, Fred, Scotch beatman, Jean-Claude Darcheville, Jean-Michel Lapoisse, Henri-Fabien Shewpps, Nandou Guanaco, Nawak, Max, Le Teckel Enragé, Johnny Heroe et Grégory Lemarchal.

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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 00:39
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25 décembre 2008 4 25 /12 /décembre /2008 00:00

Lorsque j'ai dit que je recevais un ami amputé des deux bras pour le repas du réveillon, le sang de ma copine n'a fait qu'un tour : "Hé allez, c'est encore moi qui va devoir faire le service !"


Il est vrai que je n'ai jamais été très doué pour découper la viande en tranches, et la courtoisie excessive de mon ami est davantage un handicap qu'une véritable aide. On ne sait jamais où se mettre lorsqu'il vous propose du pain, un peu maladroitement, la corbeille à la bouche. C'est d'ailleurs à peine si on le comprend : "GNJOULEZ-VGNOU DU GNAIN ?"
Non, non merci, je ne vois pas ce que je ferais d'une personne de petite taille avec mon fromage !

Ma copine est toujours gêné lorsqu'elle demande à Fabien - c'est le nom de mon amputé - un truc pour écrire et qu'il ne trouve rien de mieux que de se remplir les narines de stylos. Et je ne préfère pas vous dire comment il s'y prend pour lui dire bonjour, cela dépasse les limites de décence autorisées.

Bon, néanmoins, j'ai quand même invité Fabien pour le réveillon. J'ai dressé pour lui la plus belle table possible, drapée d'une nappe rouge, éclaboussant les rideaux d'amour et d'étoiles en plastiques volées à Monoprix. Un sapin ornait l'entrée ; l'entrée sentait le sapin - c'est normal, c'est ma copine qui cuisine, à la maison. Notre labrador retriever avait été presque autant lavé que les assiettes. On se serait cru chez Stéphane Bern, les livres de Max Gallo en moins.

Fabien est arrivé vers 19 heures, Carole Bouquet à la main. Nous l'avons déposée dans un vase en le remerciant pour l'attention. Fabien était maigre de la tête au bassin, et un peu dodu à partir des jambes. Notre chien l'a confondu avec un os de poulet et l'a traîné dans le jardin. Qu'il est con, ce chien. Avec ma copine, nous avons longtemps hésité avant de proposer à Fabien un coup de main, mais on s'est finalement abstenus de peur qu'il le prenne mal. Nous sommes finalement passés à table tous ensemble vers 19 heures 35, le temps que le chien s'écroule de fatigue.

Fabien s'est assis à ma droite et a gauche du foie gras. Pétri de malice, il n'a cessé de plaisanter et d'animer la soirée, jonglant entre les blagues, les anecdotes et les récits de voyage. Il revenait de Malte et nous a conté la parfaite architecture des temples et monuments de l'ile, nous narrant avec précision la moindre des péripéties de son séjour sans jamais baisser de rythme. Sa voix suave et sucrée glissait sur les charmes de La Valette...

Ce n'est qu'une fois qu'il s'est tû, alors que ma copine et moi rêvions allongés sur son phrasé moelleux, nous obligeant bien malgré nous à reprendre les rênes de la conversation qu'il avait enchanté. Ma copine, hésitant, se leva la première :
- "Et sinon, Fabien, comment as-tu trouvé le dîner ?"
- "Délicieux ! Ta cuisine est un régal. On en redemande !"
Elle rougit, satisfaite d'avoir évité la réponse "dans mon assiette."
- "Et le vin ? Il t'a plu ?"
- "Excellent ! Ta cave est un vrai paradis !"
-"Merci, c'est gentil."
"Par contre, si je peux me permettre, j'aurais plutôt mis une nappe verte plutot qu'une rouge. Ca aurait gagné en sobriété."


Je l'ai foutu dehors en hurlant à ma copine : "La prochaine fois on invitera un aveugle ! Au moins il ne dira rien."

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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 00:05
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 00:43


Gérard Crobard est finalement revenu de son périple dans les cointrées lointaines du globe avec un documentaire en trois actes sur une peuplade inconnue : le cornichon sauvage.

C'était eux ou les pygmées, et vu que les pygmées sont noirs... enfin bref.

Voici donc le tome 1 de son documentaire : anthopologie du cornichon sauvage


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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 00:10

Salut bande de cons, c’est Gérard Crobard. Vous allez bien ? Pas la peine de répondre, je m’en fous, ce n’était qu’une formule de politesse. Ecoutez donc plutôt l’anecdote suivante au lieu d’essayer d’être sociable : elle est de très bon conseil.

 

 

Un Hébreu invité à mon anniversaire

Sans relâche reluquait une fort jolie paire

La soirée avait du charme, on lança du Bézu

Sur la raie de la dame, des promesses bien dodues

 

Une chenille se forma, et tout le monde fit la queue

Quand David se leva, c’est Raymonde qui s’émeut

« Puisse ce jeune homme s’accrocher à moi », pensa la grosse

Dont les cuisses rivalisaient sans peine avec le dernier roi d’Ecosse

 

Le juif, qu’on savait obsédé, profita de la chance

Raymonde, au mari décédé, tortilla de la panse

Son fils lui dit « méfiance » ; c’était mal la connaître

Bien en chair et en transe, elle voulait se faire mettre

 

Une personne intercalée n’aurait pas été de trop

Pour briser les mains au panier des deux tourtereaux

Au lieu de ça, on laissa s’agiter les hormones

De l’Hébreu en extase devant la beauté des formes

 

Balayées de la sorte, la queue, vite, se rompit

Les invités prirent la porte dès 20 heures, de dépit

Même la presse raconta que l’anniv fut un bide

Gâché par la rencontre de l’anus et la bite

 

 

Moralité : Il ne faut pas mettre la charnue avant l’Hébreu

 

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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 00:00
jean-michel-lapoisse-copie-1.JPG Salut, c’est Jean-Michel Lapoisse, le spécialiste sexe, dragues et relations humaines du Blog de Myblack. Aujourd’hui, et spécialement pour vous, je vais vous parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : MSN
 
Y a davantage de filles dans mes contacts MSN que dans le catalogue de la redoute. Ce qui est normal, vu que j'en ai déchiré toutes les pages. Avec MSN, les hommes et les femmes peuvent désormais communiquer sans bafouiller au téléphone, sans rougir de honte ou d’émoi à chaque maniement des lèvres.
Néanmoins, en tant qu’humain, la prolifération des « lol » m’inquiète. Il ne se passe plus un dialogue sans qu’il ne mine mon bon français, sans qu’il ne le contamine. Le fait de n’avoir pas encore été asservi par une armée de robots en colère – leur attaque n’est prévue qu’en 2064, suite à un plantage mondialisé de Windows 2060 -, me permet encore l’indignation.
 
A-t-on forcément gagné au change avec MSN ? Je regrette le temps béni du déplacement en calèche obligatoire pour demander des nouvelles à l’élu de son cœur, au voisin de son palier : aujourd’hui, avec le net, la drague est beaucoup trop propre pour être sincère.
Que se passerait-il si l’on se mettait subitement à parler dans la vraie vie comme on le fait par MSN ?
 
Sur MSN, lorsqu’une fille répond non, c’est qu’elle veut dire non. Lorsqu’elle répond peut- être, c’est qu’elle veut dire non. Lorsqu’elle répond oui, c’est qu’elle est partie manger et que son petit frère vient de répondre à sa place.
Dans la vraie vie, si jamais elle répond oui par inadvertance, c’est son grand frère qui viendra répondre à sa place si vous vous approchez trop d’elle.
 
Dans la vraie vie, on pourrait se mettre hors-ligne si un gêneur venait troubler notre quiétude. Tout en continuant à gêner celle de notre voisine également hors-ligne – mais dont on saura qu’il ne s’agit-là que d’un subterfuge.
 
Dans la vraie vie, on ne sortirait dans la rue qu’avec des photos parfaitement éclairées et sublimées par son meilleur profil. Dans la vraie vie, on porterait toujours le même vêtement avec la même pose. Dans la vraie vie, notre tronche ne serait jamais floue.
 
Dans la vraie vie, on ferait semblant d’être occupé pour ne pas répondre à quelqu’un qui nous dit « bonjour ».
 
Dans la vraie vie, on enverrait un Wizz toutes les trente secondes pour réveiller nos interlocuteurs.
 
Dans la vraie vie, les smileys remplaceraient les formules de politesse dans les soirées (sauf le smiley avec un type qui fait de la corde à sauter avec sa bite, ou alors uniquement dans certaine soirées très sélects)
 
Dans la vraie vie, la webcam serait toujours allumée et suffisamment inclinée de manière à voir la poitrine de ses copines.
 
Dans la vraie vie, l’historique des conversations ne serait jamais sauvegardé, vu le niveau des conversations de la vraie vie.
 
Dans la vraie vie, on pourrait supprimer un contact sans même faire exprès de la rendre jalouse, pour que cela se fasse en douceur.
 
Dans la vraie vie, on pourrait ranger nos petites amies par groupe (Week-end/Vacances d’été/Fellation/Gros seins/Rousses/13-16ans)
 
Dans la vraie vie, on pourrait envoyer des mails pour ne pas se dire les choses en face. 

Dans la vraie vie, le poids des filles rencontrées sur Meetic pèsent vingt kilos de plus sur sur leur avatar MSN.
 
Dans la vraie vie, on pourrait organiser des conférences en groupe pour débattre sur l’opportunité de coucher avec telle ou telle personne.
 
Dans la vraie vie, quand notre copine devient casse-couilles, on pourrait se mettre Absent sans qu’elle ne se fâche.
 
Dans la vraie vie, on pourrait tatouer des surnoms sur le front des gens pour se souvenir de leur identité (l’ex à Damien/Un mec de la classe/Disponible tous les jeudi soir)
 
Dans la vraie vie des geeks, MSN est déjà la vraie vie.
 
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 00:00

C’est ce mercredi que sort en salle la nouvelle comédie de Ben Stiller, ayant pour toile de fond l’épisode de la crucifixion du Christ. L’acteur y tient le rôle principal aux côtés d’Owen Wilson (Ponce Pilate) et de Vince Vaughn (Judas Iscariote).

 

Déjà, des dizaines de produits dérivés enjolivent les avenues des mégalopoles américaines, de la simple figurine animée Jésus-Christ © au crucifix modélisé par Enrico Bracchiolo, le célèbre couturier homosexuel de Manhattan.

« Cette saison le crucifix se portera fuselé, près du corps. Il suivra les courbes de la taille pour sublimer l’érotisme de la femme. Rondes, minces, petites : compagnon idéal, il s’accommodera à tous vos desiderata ! », proclame déjà Enrico, les joues gonflées par le succès – entre autre.

 

Le réalisateur Bob Mulssen, conscient de l’hyperémotivité du sujet, et ne voulant en aucun cas sombrer dans un sous-Melgibsonnisme de bas étage, a soigné sa réalisation en prenant soin d’écarter au montage toutes les scènes susceptibles d’heurter le public.

 

Ainsi, les séquences montrant le Christ en sang sur la croix ont été retirées de la circulation, pour ne pas troubler la communauté catholique.

De même, les dialogues impliquant l’honnêteté douteuse et la cupidité de Judas se sont vus autocensurés par la production, pour éviter tout embrassement avec la communauté juive, dont Judas est l’un des descendants.

Les musulmans ont menacé d’une fatwa sanglante l’équipe du film si les plans mettant en avant le désert – où vivent beaucoup de musulmans – étaient sauvegardés.

Plusieurs associations de protections de l’enfance ont vivement demandé l’abolition des scènes comportant une quelconque trace de sang et toutes autres formes de violences, même verbales. Leurs revendications ont été respectées.

 

La croix elle-même a été supprimée et remplacée par une chaise, afin de ne pas froisser les bénévoles de la Croix-rouge, les concitoyens suisses et les anciens combattants des Croix-de-Feu. Les clous ont également été bannis de l’affiche, après les protestations des hindous du monde entier refusant de voir l’un des symboles du fakir assimilé à la mort du prophète.

 

Les Espagnols et un grand nombre de Sud-américains ont aussi menacé de procès le réalisateur en raison du nom de son protagoniste, Jésus, à trop forte connotation hispanique. De même, plusieurs pays asiatiques (Chine, Japon) ont haussé le ton après l’apparition à l’arrière plan, plusieurs fois durant le film, d’hommes avec un petit sexe. Quant au faible nombre de scandinaves présents lors de la crucifixion, il a déçu les minorités suédoises, finnoises et norvégiennes vivant aux Etats-Unis.

 

 

Finalement, après montages, le film ne dure qu’une minute 28. Il met en scène un homme masqué buvant un verre d’eau non identifié, masqué lui aussi, assis sur une chaise.

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