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2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 14:39

 

Vous êtes de la répression des fraudes ou bien l'un des membres de votre famille travaille dans la police :

Ne lisez pas la suite de cet article et cliquez directement sur ce lien beaucoup plus intéressant.

 

Vous êtes un être humain tout à fait normal :

Bonjour. Vous désirez renforcer votre bibliothèque musical, pour enfin être dans le vent et séduire cette fille qui n'apprécie que modérément votre passion pour l'harmonica, sans pour autant tomber dans la surenchère en téléchargeant l'intégralité du web ?

Cet article est fait pour vous. En effet, il est de plus en plus difficile de savoir quels morceaux, quels groupes de rock télécharger sur Emule. Tant de gratuité à haut débit, ça en devient lassant, et c'est pourquoi je prends la peine de vous indiquer 5 groupes à télécharger les yeux fermés :

 

 

-   Kill the Young / Kill the Young 

Ces 5 mancuniens ont sorti l'an dernier un premier album éponyme - ce n'est pas le nom de l'album, cela signifie simplement que... oh et puis merde - particulièrement énergique. Et quand je dis énergique, ce n'est pas un euphémisme - qui n'est pas un gros mot, mais juste une... bon, après tout, pas besoin d'être cultivé pour aimer le rock. Il y a bien quelques déchets chez les Kill the Young mais l'ensemble reste suffisamment accrocheur pour lancer Emule. Un groupe à suivre, assurément.

Titres à télécharger en premier : No Problems ;  Addiction ; Origin Of Illness

- The Raconteurs / Broken Boy Soldiers 

Les Raconteurs est un groupe fondé par Jack White des White Stripes, deux membres des Greenhornes plus un gars qui est rentré à cause du buffet à l'entrée. Seul le single 'Steady as she goes ' est passé en radio, pourtant le reste de l'album est fort sympathique, allant de la ballade pop au rock façon " je tape fort sur la basse en voyant ce qui arrive". L'ensemble se laisse facilement écouter, même si certains morceaux nécessitent 2 ou 3 écoutes pour les apprécier réellement.

Titres à télécharger en premier : Steady as she goes ; Hands ; Intimate secretary

- The Rakes / Capture Release  

La chanson de la pub avec Zidane et les ballons tombant de la falaise, c'est "Open Book", des Rakes. Mais réduire ces remuants britanniques à ce coup d'éclat constituerait une gravissime erreur puisque dans leur album vous trouverez également une reprise du "Poinçonneur des Lilas", une chanson sur Strasbourg, quelques escapades rock réussies, le tout pour moins de 2 heures de téléchargement. Alors qu'attendez-vous, malheureux ?

Titres à télécharger en premier : Open Book ; Strasbourg ; All to Human

 

- Mando Diao  

Mando Diao est un groupe de rock en provenance de Borlänge, en Suède. Dis comme ça, ce n'est pas très érotique, et pourtant : la plupart de leurs titres sont frais, bien moulus, plaisants comme un décolleté de Juin. Leur look " je fais du rock, je me fais sucer après les concerts et je vous emmerde " ne peut que séduire les amateurs. Nos amis scandinaves ont sortis deux albums unanimement applaudis par la critique, ça y est, fallait que je le dise, ça, quand même, aussi.

Titres à télécharger en premier : God Knows ;  Paralyzed ; Down in the past

- The Subways / Young for Eternity  

Les Subways ne sont ni des fans de Luc Besson, ni des employés du métro : il s'agit ici d'anglais qui souhaitent" rester jeune pour toujours ". Vaste programme parfaitement réussi : leur premier album est une merveille, et on oublie illico les paroles parfois simplistes pour n'écouter que la musique qui frappe aux carreaux. Et en plus, la chanteuse est blonde : que demande le peuple ?

Attention : ne pas confondre " The Subways " avec "Subway", groupe français sans aucun intérêt. Non parce si c'est pour se faire engueuler ensuite, autant prévénir avant, quoi.

Titres à télécharger en premier : Rock'n Rock Queen ; Oh Yeah ; I want to hear what you have got to say

 

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28 octobre 2006 6 28 /10 /octobre /2006 19:48

 

A l'heure où la Star Académie sacrifie pour la sixième année consécutive des jeunes innocents sur le bûcher de l'audimat pour tenter de séduire la ménagère de plus de 50% d'audimat, il est de bon temps de constater que le concept même de télé-réalité s'essoufle.

TF1, refroidie par les échecs successifs du Royaume et de "Je suis une célébrité, sortez-moi de là!", semble dorénavant s'appuyer sur les valeurs sûres, comme Koh Lanta ou L'ïle de la Tentation.

M6 a tenté plusieurs émissions dont la plupart n'ont pas rencontré leur public, et à l'heure actuelle ce sont les émissions de relookage ou de coaching qui ont succédé aux glorieux Colocataires (bien qu'une Super Nanny se permette encore quelques apparitions sporadiques sans intérêt).

Pourtant, dieu sait que la télé-réalité a permis l'éclosion de star aussi prestigieuses que Jenifer, Nolween Leroy, Olivia Ruiz, Steevy, Loana, Cyril Lignac ou encore Denis Brognard.

Alors, j'entends certain qui ajoutent : " et les autres, que sont-ils devenus? ". Les autres? " Oui, les autres, les Patrice de la StarAc1, les Sébastien des Colocataires, les Prosper de Nice people?"

Cet article fait le point de ces " autres ", de ces " oubliés " de la télé-réalité.

CEUX QUI ONT REUSSI MALGRE TOUT

Mario de la Star'Ac 1  

Après une tentative d'album, Mario est retourné à ses premiers amours : il est aujourd'hui vice-président directeur intérimaire par défaut du club de hockey de l'Association sportive de Gralak, en Division 9 du Canada.  

Helder de Nice people

Après avoir effectué un tour du monde du Calvados et écumé plusieurs aéréports balkaniques, Helder a décidé en Mai 2006 de se couper les cheveux : une décision qui lui a permis de se faire remarquer par un type qui passait dans la rue ( qui, séduit par sa nouvelle personnalité capilaire, lui a demandé l'heure).

Romuald de Koh Lanta 4   

Une fois la déception de l'émission évacuée, Romuald est retourné à l'école et a obtenu un master en philosophie, un DEUG d'économie et un doctorat en physique-nucléaire, le tout en 3 mois. Depuis, il nourrit des canards, dans le Massif Central.

Félicien de Loft Story 2  

Félicien est à l'heure actuelle président du Libéria, où il a été élu le 30 Juillet dernier, avec 74,5 % des voix.

Bruno Vandelli, de Popstars 

Après l'international succès des L5 et le raz-de marré des Whatfor puis des Linkup, Bruno a acquis une renommée mondiale. Il fût notamment de la tournée des Stones à Paris ( il changeait les ampoules dans la chambre de Mick Jagger), des concerts de Johnny (556ème rang, place B-34) et a même écris 4 chansons pour le dernier album de Madonna (malheureusement refusées par la chanteuse).  

 

Gregory, de Greg le Millionnaire  

Le 17 Novembre 2004, Gregory commande un supplément sauce pour sa côte de boeuf, à l'hippopotamus, à 0,5 euros. Dans le bol contenant la sauce, il remarque une pièce d'1 euro, abandonnée là par mégarde. N'écoutant que son intuition, il investie ces 0,5 centimes supplémentaires dans un paquet de chewing-gum, où il remarque une pièce de 5 euros, abandonnée là par mégarde. N'écoutant que son intuition, il investie ces 4,5 euros supplémentaires dans un sachet de Cuisses de Poulet Wings à réchauffer au four, saveur Indienne, où il remarque un billet de 50 euros, abandonné là par mégarde. N'écoutant que son intuition, il investie ces 50 euros dans des grilles d'Euromillions, et gagne, le 3 Janvier 2005, le gros lot de 64 millions d'euros. Riche, heureux, comblé, n'écoutant que son intuition, il investie ces 64 million  à la bourse dans des actions Swazilandaises et perd l'intégralité de sa fortune en quelques heures. Il a depuis retrouvé un emploi de maçon dans le Doux où il se dit " très heureux, mais un peu déçu quand même".

CEUX QUI ONT ECHOUE LAMENTABLEMENT

Steevy Boulay , de Loft Story 1  

Après Loft Story 1, Steevy, paumé, aggrippé par la pieuvre télévisiuelle, est aujourd'hui objet de moquerie, cible mouvante et idiot du village chez Laurent Ruquier.

Houcine, de Star Ac 2  

Promis à un grand avenir comme quota d'invité black dans les émissions musicales de TF1, Houcine a rompu avec le milieu. Après avoir co-écrit les blagues de Mathieu Gonet pendant 5 mois, il a légué l'intégralité de ses gourmettes aux Resto du Coeur puis a fuit famille et amis. Certains disent l'avoir aperçu dans un supermarché de Rouen, en train de tâter des melons. D'autres prétendent l'avoir vu dans un lac, en écosse. Un autre l'a vu mais ne dit rien, parce qu'il est malheureusement muet. Le mystère demeure.

Benjamin des Queer 

Benjamin, une fois l'émission terminée, a réfléchi sur la vie, sur sa place dans ce monde, sur le rôle qu'il pourrait jouer dans la société occidentale, s'est cherché plusieurs objectifs à atteindre selon ses compétences mais s'est rapidement rendu compte qu'il ne servait à rien. Il vit maintenant reclus dans un Flanby, attendant la fin du monde.

Jérome, des Colocataires    

Après avoir été tenté pendant un temps de devenir président de la France, Jérome s'occupe aujourd'hui de vérifier la longueur des Twix dans les paquets de Twix, afin qu'aucun des Twix ne soit plus grand que l'autre et se retrouve par conséquent jaloux.

Prosper, de Nice People  

Névropate compulsif, mégalomane avéré, numismate à ses heures, chômeur, barbu, marié à une anglaise qu'il aime, Prosper s'est retrouvé mêlé à une affaire de détournement de fonds et soupconné d'homicide involontaire en Norvège l'an dernier, où il est actuellement jugé par un tribunal détestant les gens portant des prénoms débiles. A part ça, ça va.  

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CEUX QUI SONT DECEDES

Patrice, de la Star Ac 1 

Renversé par un caddie le 20 Mars 2005

 

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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 19:59

Oui, je l’affirme sans honte (quoique…) : les deux premiers albums de Monsieur V.Delerm, pour ne pas le citer, m’avaient plutôt plu, à l’époque. Je traversais une phase de déception sentimentale et… Non, même pas, en fait, tout allait bien, j’allais parfaitement bien et, totalement maître de mes opinions, j’avais apprécié Delerm : ces chansons intimistes, à écouter à la bougie en lisant des lettres persanes, ces noms propres sortis de nulle part, de Fanny Ardant à Patrick Modiano, ces notes de piano nous plongeant immédiatement dans une atmosphère de manoir écossais du 17ème, je l’avoue, ce n’était pas toujours très gai, mais ça m’avait séduit - les chansons Evreux ou Anita Pettersen, notamment.

 

 Je m’attendais donc à un truc tout aussi chiant que ces précédentes œuvres, mais avec quelques envolées artistiques qui permettait d’en ressortir la beauté, un peu de sympathie.

  

Effectivement, c’est tout aussi chiant, mais sans les envolées lyriques qui permettent d’en ressortir la beauté, un peu de sympathie.

Déjà, le titre de l’album m’avait moyennement enthousiasmé : les Piqûres d’araignée. Quitte à prendre un truc qui gratte, les démangeaisons d’orties aurait été beaucoup plus pertinentes – j’ai d’ailleurs ressenti la même sensation, en écoutant l’album.

Ensuite, ça ne s’arrange pas : A Naples, il y a peu d’endroits pour s’asseoir, 29 Avril au 28 Mai, Les jambes de steffi Graf, une véritable mélopée de titres grotesques.

Bon, je suis mauvaise langue : Il y avait déjà des titres ridicules dans ses albums précédents, mais au moins les chansons possédaient un semblant d’intérêt. Or, ici, rien. Niet. Nada. Pire : les titres normaux (Avalanches, par exemple), sont plombés par une musique ou un refrain sorti tout droit des années 70, à base de carillon plus ou moins homogènes. 

 

 Le véritable problème de cet album de Delerm, c’est que les chansons d’amour sont aussi émouvantes que les chansons dites « humoristiques » : résultat, on se perd, on cherche désespérément un banc pour se reposer mais on reste debout, à atteindre le morceau agréable qui ne vient jamais.

Si : j’ai sauvé une chanson, la 5ème « Ambroise Paré », qui est assez jolie pour ceux qui aiment le piano. Le reste, offrez le à votre prof de math, avec un petit mot signifiant : « Je vous avais bien dit qu’un jour, je me vengerai ».

 

 Note : 6/20

 

Les chansons de Delerm auxquelles vous avez échappé : Le gateau à la poire du jeudi matin ; J'ai perdu la télécommande ; La moustache de Guy Marchand ; 3 heures moins le quart à Sergy-Pontoise

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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 19:18

Hushpuppies - The Trap - 2005

J’avais récemment écouté sur MTV un morceau très remuant, de l’intro au refrain, un morceau au titre simpliste de « You’re gonna say Yeah ! » mais ô combien attachant : du rock pur, garage, tendance Beatles des débuts.

 D’ordinaire, c’est suffisant pour télécharger illico l’album complet. Pourtant, voulant en savoir plus sur ce groupe, j’ai commis le péché d’aller CARREMENT à la FNAC l’acheter – tellement emballé que j’étais. Admirable décision.

  Il est rare qu’un album contient plus de 3, 4 chansons prenantes, emballantes, qu’on écoute avec plaisir à la 12ème écoute quotidienne ; certains albums n’en contiennent aucune, d’autres un seul, généralement le single passé en boucle sur les ondes – et qui nous a d’ailleurs poussé à acheter le reste de l’album, bande de traîtres ! -, à vrai dire seuls certains classiques se permettent ce luxe (Ok Computer, First Impressions Of Earth, A rush of blood to the head, pour citer ceux qui me viennent immédiatement à l’esprit).

   

Avec The Trap, j’ai retrouvé la jouissance de ma découverte des Strokes, l’extase de l’écoute de mes premiers Dandy Warhols, en mieux : c’est facile d’aimer les Strokes, ça l’est encore plus d’adorer un groupe encore méconnu !

  You’re Gonna Say Yeah !, Pale Blue Eyes, Trap, 1975 sont d’autant de bravoures rock lancés de plein fouet à l’oreille, de celles qui saisissent dès la première écoute et qui vous condamnent à sauter seul comme un idiot dans votre misérable studio.

 Comptine, Marthelot’N’Clavencine, Bassautobahn ont des accents de Velvet des grands soirs, d’Heroin, de Venus in Furs, des ballades rythmées, avec des titres improbables comme je les aiment, à la Beatles.

 

 

 

 

   Finalement, le seul défaut de cet album, c'est qu'il semble trop impeccable. C'est comme avec les très jolies filles : tant de perfection, cela cache forcément quelque chose, une varice mystère ou une passion pour l’alpinisme. Rien au monde ne peut s’autoproclamer parfait ! – sauf la fille que je drague depuis deux semaines, bien évidemment. Pourtant, ceux qui aiment le rock sorti des entrailles, ceux qui ont aimé les Libertines et les Kill the Young, ceux-là ne trouveront rien à redire à The Trap.

   Les Hushpuppies n’en sont encore qu’a leurs balbutiements mais ils peuvent compter sur un fan, qui se déclare d’ors et déjà prêt à acheter TOUS leurs albums suivants, si mauvais soit-ils, si critiqués soit-ils, ne serait-ce que pour dire, dans 100 ans, sur leur lit d’hôpital, entre deux perfusions : « Chez moi, j’ai tout les albums des Hushpuppies ! »

 

   NOTE : 17/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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