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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 00:00












Alors que la crise pète la santé, le moral des Français est au fond du trou. Le pouvoir d’achat est si bas qu’il creuse sa tombe à côté du socialisme abattu. Alors que l’été vous invite à partir bientôt en vacances, il convient de vérifier les traditionnels bagages : la fermeture du gaz, les chiens en maison de retraite, les grands-parents au chenil. Et surtout s’assurer, qu’en dépit des malheurs de l’existence, vous êtes encore en vie.

 

 

Le soleil tape fort, en ce début d’aprèm dominical. Sur l’herbe mouillée du jardin, cinq jeunes filles aux débardeurs joufflus font des bulles de savons. La plus blonde ne possède pas de culottes.

 

a) Le paysage étant insuffisamment dégagé à cause de quelques touristes au teint jaune, vous décidez d’escalader un arbre imposant pour mieux savourer l’épisode.

b) Vous restez de marbre : cette légère fissure dans votre caveau offre une excellente vue de la situation.


 


Oh, oui, superbe action côté gauche entre les plants de tomates oui il tire oh merde ! Trop fort ! Après l’engueulade réglementaire, votre partenaire vous ordonne d’aller chercher ce foutu ballon chez le voisin, un ancien boxeur néerlandais (129 victoires, 0 défaite) surnommé Attila par les médias de son pays.

 

a) Il en faudra bien plus pour vous impressionner

b) Vous confirmez à votre partenaire que ce surnom n’est pas usurpé, ayant personnellement fait les frais de ce champion du ring en 1981, lors d’un combat à Chicago arrêté à la 3ème reprise par le SAMU local.


 

Côté bouffe, vous êtes plutôt :

 

a) Italien, notamment les lasagnes à la bolognaise et les champignons ramassés à la sauvette dans les forêts.

b) Cuisine exotique, même si l’absence d’estomac, d’appareil digestif, de langue, d’œsophage et de trachée vous laisse parfois un goût amer en y repensant. 



 

Sur la route, une voiture noire conduit par un homme pressé défrise l’air à plus de 65 km/h. Le feu est vert.

 

a) Vous passez, plus confiant que jamais dans le pouvoir du code de la route.

b) Il est absolument impensable d’arriver en retard à votre propre enterrement : de ce cercueil, vous exhortez le chauffeur du corbillard à accélérer.



 

Cette histoire d’autrichienne enfermée pendant 24 ans dans une cave…

 

a) Ca vous en touche une sans effleurer l’autre : votre record personnel est de 28 ans, série en cours.  

b) Cela vous rappelle votre jeunesse passée au fond d’un puit, dans les années 70. 1870.

 



 

Votre chanteur préféré, c’est incontestablement :

 

a) Mike Brant, Dalida et Claude François.

b) Grégory Lemarchal. D’ailleurs il vous a même signé un autographe, hier



 

Sur un banc du square Hamel, un livre de physique quantique à la main. Le silence des agneaux donne à l’enclos des parfums de havre, quand soudain une sorte de bouledogue à moitié bison s’approche de vous, guidé par une sorte de bison à moitié bouledogue.

 

a) Vous demandez gentiment au propriétaire de ce royal canidé d’aller voir ailleurs si vous y êtes.

b) Vous demandez gentiment à ce royal canidé qu’il vous rendre votre fémur, en proposant un échange avec un os moins indispensable à votre motricité.

 



Pensant télécharger sur Emule le dernier Kanye West, vous tombez oreille à oreille sur le 3ème album de Vincent Delerm. Le PC s’emballe. L’écran commence à tourner sur lui-même. Du sang sort des enceintes. ITunes, échappant à votre contrôle, inaugure le premier morceau de l’artiste à barbe, malgré vos tentatives surhumaines de réanimer la combinaison Ctrl+Alt+Suppr.

 

a)     Au bord de l’agonie, vous suppliez Dieu de mettre fin à vos jours.

b)     Vous remerciez Dieu de l’avoir déjà fait.

 

 

 



Solutions

 

Vous avez une majorité de a)

Non, vous n’êtes pas encore mort. Mais cela ne saurait tarder.

 

Vous avez une majorité de b)

Je suis sincèrement désolé de vous l’apprendre de cette manière, mais vous êtes mort.

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 00:00

 

Si un dentiste encore non-égorgé par mes mains prenait la peine d’examiner les profondeurs de mon esprit, il constaterait avec étonnement l’absence marquante d’une mascotte officielle liée corps et homme à ma création personnelle, la sève de ma vie, l’unique chose me poussant à vivre et à refuser les avances des librairies érotiques : mon Blog.

Problème : je me suis lavé les dents le mois dernier, après quatre ans d’hésitation, et qu’ai-je retrouvé dans la valse aquatique de ce qui me sert de partenaire sexuel lorsque les librairies érotiques sont fermées ? Lulla Paf. Ancienne lectrice assidue, aujourd’hui lectrice a céder.

Lulla Paf dans mon évier.
Elle venait de se faire éjecter de ma bouche, de ce qui me sert de vivre, de ce qui me permet d’embrasser la gloire : mon blog.

Elle a crié « Haleine », pour qu’elle revienne. Mais il fallait bien plus qu’un jeu de mot nauséabond pour revenir.

Vous l’attendiez tous avec plus ou moins d’attention, voici enfin le moment du grand tirage au sort, celui qui va désigner une remplaçante à Lulla Paf ! Fermez les volets vénitiens, et délaissez les gondoles à Narbonne : mesdames et messieurs, place au sacre !

 



 

 














Bravo à elle.

 

Quelqu’un a-t-il du sirop ?

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 00:00

69 est le speed dating le plus hype de la télévision française. Présenté par le truculent Guy Dumin, réputé jusqu’à la Pitié Salpêtrière pour son hospicetalité, cette émission met en avant un personnage, un cas à part, un coup de cœur. Le tout en sept minutes chrono, introduction comprise. Aujourd’hui : Vanessa Parodie

 

 

Guy Dumin : Vanessa, bonsoir. Vous êtes la réplique exacte de la chanteuse Vanessa Paradis depuis maintenant six ans.

Vanessa Parodie : Pas exactement.

Guy Dumin : Ah oui ?

Vanessa Parodie : Davantage qu’une simple réplique, je me considère comme une caricature. Vanessa Paradis, elle, est une copie conforme de la caricature stéréotypée de la chanson française.

Guy Dumin : En somme, vous êtes une parodie de la caricature de cette stéréotypation ?

Vanessa Paradis : Je ne pense pas que ce mot existe.

Guy Dumin : Ca tombe bien, vous n’existez pas réellement non plus. Mademoiselle Parodie, qu’est-ce qui vous distingue de la véritable Paradis ?

Vanessa Parodie : Tout ce qui est vrai en moi est ce qui est faux chez Vanessa Paradis.

Guy Dumin : Comme une sorte de double démoniaque ?

Vanessa Parodie : Non.

Guy Dumin : Comme une sorte de… de ... démoniac burger non attendez vous je suis perdu, moi reprenons alors donc vous parodiez Vanessa Paradis ?

Vanessa Parodie : Je caricature par la parodie les versants caricaturaux de Vanessa Paradis.

Guy Dumin : Qui est Verseau ?

Vanessa Parodie : Pas moi, en tout cas.

Guy Dumin : Non, je parlais de Vanessa Parodie. Euh, Paradis. Paradis. Bon, j’ai une question qui me vient, là, tout de suite, Jean-Etienne plus gros le prompteur plus gros alors Vanessa Parodie, en quoi vous différenciez-vous de votre calque ?

Vanessa Parodie : Il suffit de me regarder.

Guy Dumin : Vous semblez brune.

Vanessa Parodie : Parfaitement.

Guy Dumin : Au visage ingrat.

Vanessa Parodie : J’ai plutôt un grain.

Guy Dumin : L’accent du midi

Vanessa Parodie : C’est quelqu’un qui midi que ça m’allait bien.

Guy Dumin : Fringuée en haillons.

Vanessa Parodie : C’est mon côté patriote, mon côté « haillons, enfants de la patrie. »

Guy Dumin : Plutôt grosse.

Vanessa Parodie : Disons moins maigre que Vanessa Paradis, en tout cas.

Guy Dumin : Tout est une question de vocabulaire, en effet.

Vanessa Parodie : Sans vous vexer, j’ai l’impression d’assister à une parodie d’interview.

Guy Dumin : Et moi à une parodie d’article du Blog de Myblack. Mais répondez à ma question : en quoi vous différenciez-vous de Vanessa Paradis ?

Vanessa Parodie : Par mon époux.

Guy Dumin : Votre époux. Comment s’appelle-t-il ?

Vanessa Parodie : Johnny Dop.

Guy Dumin : Il est acteur ?

Vanessa Parodie : Oui. Il tourne des publicités pour le shampoing.

Guy Dumin : Ah.

Vanessa Parodie : Mais avant lui j’ai fréquenté plusieurs autres hommes. Des intermittents du spectacle, comme moi.

Guy Dumin : Qui ça ?

Vanessa Parodie : Florent Panier.

Guy Dumin : Je refuse de savoir ce qu’il fait dans la vie.

Vanessa Parodie : J’ai aussi couché avec Lenny Crevette.

Guy Dumin : Lenny Crevette ?

Vanessa Parodie : Un garçon compliqué. Un artiste complexe. Vraiment difficile à décortiquer.

Guy Dumin : Hum, ok, je vois le genre.

Vanessa Parodie : Quoi ?

Guy Dumin : Vous avez également collaboré avec Serge Gainsbrouette, ou quelque chose comme ça, non ?

Vanessa Parodie : Pas du tout. Avec Patrick Topaloff.

Guy Dumin : Où est le jeu de mot ?

Vanessa Parodie : J’ai vraiment travaillé avec Patrick Topaloff .

Guy Dumin : Bien. Mais vous chantez quand même, rassurez-moi ?

Vanessa Parodie : Je parodie effectivement les chansons de Vanessa Paradis.

Guy Dumin : Nous vous écoutons.

Vanessa Parodie : Là, à chaud ?

Guy Dumin : Nous vous écoutons. Dépêchez-vous.

Vanessa Parodie : Mon premier pastiche est consacré à…

Guy Dumin : A l’alcool.

Vanessa Parodie : Pardon ?

Guy Dumin : ‘Cusez. La faute au pastiche. Poursuivez.

Vanessa Parodie : Hum… Ma première chanson raconte l’histoire d’un tenant de sexshop obsédé sexuel frustré par les taxes qui le pompent.

Guy Dumin : Et ?

Vanessa Parodie : Du coup cela le déprime et il perd goût à la débauche.

Guy Dumin : En temps normal j’aurais refusé de vous écouter mais Myblack n’a pas encore trouvé sa chute. Alors c’est à vous, Vaness’.

Vanessa Parodie : Oh… oh… oh… Joe le taxé… Y va pas partouze… Y marche pas à la sodo… Son sexe oh… oh… oh… jaune… connaît toutes les…

Guy Dumin : Et bien merci Vanessa, merci à tous, merci à vous, lecteurs.

Vanessa Parodie : Attendez j’ai pas fi…

Guy Dumin : Rendez-vous le mois prochain avec notre prochain invité : Olivier, un clochard gay vivant dans le métro Cambronne, sur la ligne 6.

Vanessa Parodie : C’est l’homo de Cambronne, quoi.

Guy Dumin : Tout à fait, merci Vanessa. Et cela sera, je rassure les téléspectateurs, l’homo de la fin.

 

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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 04:04

Je m’épanche assez peu sur ma vie privée.

A vrai dire, hormis quelques rares lectrices qui se reconnaîtra, la planète entière ignore tout de ma vie privée.


Bon, Paris Match a bien titré le mois dernier « Myblack et l’âne rayé du zoo de Francfort : la love story », mais cette sordide histoire de zèbre travesti n’a pas envahi nos frontières. Je reste donc vierge de toute indiscrétion française, si ce n’est cette légère, aussi légère que la mousse albuginée des liégeois, légère rumeur d’accouchement. Infondée. Je rassure mes admirateurs : je n’ai pas d’enfants. Des enfants… lol… Pour quoi faire, de toute manière ? Il me reste six boîtes de pommes de terre noisette au congélateur.

On a aussi chuchoté que, les week-ends, j’errais en Haute-Savoie en taguant sur les mairies locales des refrains de Steve Estatoff en braille. C’est faux. Je suis béotien en Steve Estatoff. Je me revois encore, invité dans l’émission C’est pas Sorcier :

 - Et donc, Fred, tu confirmes que l’oxygène est constitué de 40% d’azote, de 55% de souffre et de 15% de cachous Lajaunie ?

- Oui, Jamy, et les marées sont provoquées par l’alignement de la lune par rapport à l’appartement de Jack Lang.

- Ah, c’est donc de là d’où vient le mot Brouette, alors.

- Ah, je ne sais pas, je suis béotien en Steve Estatoff

 

S’il y a une chose que je sais, par contre, et j’en profite par la même pour répondre aux ragots des torchons du groupe Prisma presse, c’est que je n’ai jamais couché avec Cindy Sanders.

Oui, circule sur le web une photo où j’embrasse ses pieds. Affabulation. Inviter cette pauvre demeurée – c’est le terme le plus affectueux que je puisse donner à ce bulbe rose – devant des millions de spectateurs assoiffés d’inhumanités, de moqueries et de railleries, soit, mais dormir avec elle, non.

Je n’ai jamais vu Cindy Sanders nue, Cindy Sander à poil, Cindy Sander photo érotique sexe porno bite couille testicules sperme cheval sodomie caca Eric Collado autofellation et toutes autres inventions de journalistes sur le déclin en quête de buzz pour glaner de l’argent.

 

 

 

 

 

 

 Plus rien ne sera jamais comme avant



En regardant
Cindy Sander sur M6, nous venons d'assister, à mon humble avis d'analyste de pacotille, à un tournant de l'histoire de la télévision, du moins un tournant de l'histoire des relations entre le web et la télé. C'est en effet la première fois qu'internet impose l'un de ses choix au petit écran avec autant de véhémence, sortant de son oubliette une Kitch Lorraine transformée en buzz.
Avant Sander, le web reprenait des morceaux de télé pour se les approprier, les déformer, pour se faire plaisir.
Après Sander, la télé va devoir prendre conscience du poids du web, en s'appropriant ses codes, ses idoles, ses pulsions du moment, pour se faire du blé.
Il ne s'agit pas là de proclamer la supériorité de l'un sur l'autre ; simplement de constater le lien désormais crée par l'entremise de Cindy Sander.
Le Loft annonçait l'émergence de la Télé-Réalité, Cindy Sander celle de la Télé-irréalité.

Comme il y a eu un avant et un après mur de Berlin, il y aura un avant et un après Cindy Sander. Un mur de la connerie et du pathétisme de Berlin franchi, mais également une évolution :

Avant Cindy Sander, la théorie de l'évolution se présentait ainsi  : Singe => australopithèque => homo sapiens
Après Cindy Sander, elle se présente comme ça : Guenon => australopithèque => Cindy Sander => homo sapiens

Je suis tellement sous le choc que si l'on me disait que si la roue avait été découverte par Cindy Sander, je le croirais.

Non, moi, ma vie privée est simple : elle se passe les week-ends.

La semaine, je n’ai pas le temps d’avoir une vie privée : je m’en prive pour alimenter ce blog, m’alimenter, regarder la Ligue des Champions en streaming.

Par contre, le week-end, j’explose.

Je parapente.

J’inonde.

J’ai pleinement conscience de l’halo de lumière opaque entourant ma vie et de l’attrait qu’il suscite en vous, lecteurs.

Exclusivement, je lève les voiles.

Je vous invite à partager un samedi avec moi, un presque week-end en amoureux. Filmé par une équipe de France 3 Auvergne, je vous invite à partager les trépidantes tribulations de mon génie imprévisible.

Etant étudiant en journaliste, je tiens néanmoins à préciser que je suis parfois contraint, le week-end, de partir en reportage sur les monts de l’Atlas ou en haut des gratte-ciels ; ainsi va l’existence mouvementée d’un Tintin du web.

Etant célibataire, il m’arrive également de profiter de mon week-end pour rencontrer des célibatrices prêtes à toutes les déviances pour coucher avec moi.


Tant pis : ma nature n'est pas sujette aux cachoteries. 
Partageons ce rêve ensemble, quitte à lui faire perdre de sa magie. 

 

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 00:00

Alors que l’arrivée imminente de ma mère dans mon appart’ risque de sérieusement réfréner mes pulsions textuelles de blogueur impénitent (d’ailleurs, conjuguer « vie sexuelle » avec « ma mère », ça prend un S à la fin ?), j’ai récemment pris acte de quelques plaintes moyennement fondées.

Quelques lecteurs témoigneraient, à commentaires probablement découverts par un navigateur portugais au XVème siècle, d’un enthousiasme disons moyennement enthousiaste.

 

Ainsi,

 

Cet article est aussi ennuyeux qu'une émission de Patrice Lafont et qu'un disque de Patrick Bruel.
Je m'en vais donc casser une chaise, c'est tellement plus drôle.

commentaire n° : 10 posté par : GLORIA GAYNOR le: 22/04/2008 18:46:05

 


Par exemple,

Ouais, bof. C'est drôle, mais la plupart des idées sont quand même piquées à Desproges. Et une à Elie Semoun. C'est du déjà vu. 
commentaire n° : 23 posté par : Gonzague (site web) le: 23/04/2008 20:19:36

Alors que votre aigreur, elle, est piquée à Jean-Luc Lemoine
commentaire n° : 24 posté par : Myblack le: 23/04/2008 20:31:57



Ou encore

 

Il puduk votre groupe facebook...Tention mon vieux, on voit de plus en plus de poncifs ici. Vous allez finir à tecknikart vous.




commentaire n° : 28 posté par : Lulla Paf (site web) le: 22/04/2008 17:28:38

C'est toujours mieux que de finir sur le trottoir

commentaire n° : 29 posté par : Gérard Crobard le: 22/04/2008 18:16:53

 

Voire même

 

dommage ,ç'est bien écrit avec quand même de belles fotes d'ortograffe....mais çà pue le vomis et en parlant d'extrême droite, çà y ressemble beaucoup....et puis je crois que pour salade de fruits , il faut plusieuurs fruits , et tant mieux si les gens en sortant de la salle ont la banane...çà dérange çà ?

commentaire n° : 21 posté par : danyboon le: 22/04/2008 10:28:17


 

Les critiques des lecteurs à mon égard ne me touchent pas.

Ce n’est qu’un blog.

Faut pas prendre ça trop au sérieux.

Genre : « Le lecteur est un con, il n’a pas droit à la parole. »

Genre : « Mes articles sont si géniaux que tout reproche n’a aucun sens, si ce n’est interdit. »

« Ce blog c’est ma vie et il empiète sur le reste de mon existence. »

Non, non, non.

Enfin un peu.

Ca m’effleure. Du mal.

Des caresses trop appuyées. Des doigts d’autodafé.

Ca me touche moins que si mes parents étaient mort, en tout cas.

Enfin que si ma mère était morte, en tout cas.

Il y a juste une petite chose, une infime que je n’une minuscule chose que je ne comprends pas, c’est que, moi, par exemple, pour ne citez que lui, je passe ma vie sur ce blog, à le garnir d’articles, à le bichonner, à donner du rire, à saisir au bond les petites sonorités du monde et je les fais partager.

A des gens dont ce n’est pas le métier.

Et qu’obtiens-je, en échan-je ? Rien.

Si ce n’est une flopée d’insultes, des remontrances orthographiques alors que bon, hein, qui n’a jamais fait de fautes de français, qui n’a jamais confondu l’Iran avec l’Irlande, hein ?

Personne : ce sont des erreurs humaines. Et je désire simplement ne pas être jugé là-dessus. Surtout que je ne suis pas humain : je suis supérieur à l’humain.

Je veux simplement que le lecteur comprenne cela.

Que la liberté d’Expresso n’a pas lieu d’être dans un Blog qui se soule au Coca.

Merde, j’ai quand même demandé à Raymond Domenech s’il pensait que l’abus de chocolat et de fondue allait nuire au parcours des Bleus à l’Euro ! (*)

Merde, j’ai quand même joué au foot avec Trix et Flix, les mascottes de l’Euro, une coupe de champagne helvéthique à la main ! (*)

 

(*) informations véridiques

  

 

 











Trix et Flix, qui m’ont promis une interview dans le courant de l’année 2010, quand ils feront la quête dans le métro de Vienne.
 

 




Merde, Lulla Paf, est-ce une raison pour arborer des tenues plus sombres qu'en 2007 quand vous déambulez sur ma plage ?

Janvier rougissait alors sous la chaleur mozambicaine d'un soleil tape à l'ail ; entre deux poteaux télégraphiques blancs comme un David Lynch, son visage s'était approché du mien. Deux fronts de front, deux fesses face à face, des yeux dans les bleus d'un genou maltraité par des statistiques de fréquentation aux abonnés absynthe. Premières images - non pornographiques encore - de Lulla Paf, les boucles sur les oreilles frictionnées par le vent. "Je t'aime, toi et ton blog, enfin surtout ton blog", déclarait-elle à ma douane. Nous étions comme deux cafards purulents écrasés par la même pantoufle, ce monde absurde et cynique. Sous nos pieds l'éden, parqué près du caniveau, apprenait à parler. Je revois cet autobus parsemé de pianistes andalouses traversant sous sa robe en chantant malicieusement des déclarations d'impôts de Félix Gray. Lulla riait, s'essuyait à ma bouche même quand j'étais mauvais, même quand j'étais mauviette, même quand j'étais serviette.
Puis le temps est passé à l'orage. D'autres paires sont arrivées, un lecteur au petit sexe, des dissidents de Grégory Lemarchal, de la mamie et des plus jeunes aux allures de momie. Lulla Paf s'est fait moins présente. Mon blog n'avait plus personne pour jouir de sa notoriété dans un silence de catin, tombe profanée par la lassitude. En amour il implique d'être au moins deux : à partir de 350 lecteurs, elle a senti le parfum de l'harem. Prise par sa carrière à défaut de mes vers.
Mon baise-seller en rupture de stock.
Lulla Paf en rupture de moi.


Dans l’intention de trouver pour mon Blog une nouvelle mascotte pour remplacer Lulla Paf, avec laquelle j'annonce officiellement ma rupture, donc, j’organise ici-bas un grand concours de flagornerie.

Il n’est pas nécessaire d’avoir du talent, simplement une langue robuste – ou un petit sexe, pour Hell Man.

Je rappelle à tous que la fonction de mascotte est réservée à l’élite, à ceux qui posent plus de deux commentaires par mois, si possible différents. J'organiserai un tirage au sort filmé pour départager les candidats, dont certains seront désignés d'office de toute manière.

Dernière chose : la nouvelle mascotte ne sera pas obligée, contrairement à la précédente, de me montrer ses seins. Sauf si cette nouvelle mascotte est un homme, bien entendu.

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 20:06

Peu de gens savent que le Père Fouras a vendu des juifs aux Allemands, durant l’occupation. Olivier Minne est peu disert sur le sujet. La direction de France 2 est trop occupée à collaborer avec l’actuel gouvernement pour aborder la question. Reste les propos de La Boule, qui tournent en rond. (*)

 (*) En raison du lamentable jeu de mot précédent, nous vous autorisons à quitter l’article précipitamment par le lien suivant : une vidéo trouvée au débotté d’un con qui explose une chaise. Sans grand intérêt, pour être franc, mais bon. Les lecteurs qui n’ont pas été choqués par le trait d’esprit sur La Boule peuvent continuer le récit de cette notule, s’ils le désirent.

 

Le Père Fouras est indissociable des énigmes merdiques qu’il se plait à tartiner du haut de sa vigie. Lorsque je regarde Fort Boyard, je prévois toujours quatre télévisions en prévision des trois que je ne manquerai pas de défenestrer. Quelles sont les motivations de ce vieillard apode – à cause de la longueur de sa tunique, pas de ses mp3 – qui se complait depuis tant d’années à seriner des rébus au colza à des chanteurs de variétés ou des champions de natation ? Pas l’argent, non, il bosse pour le service public. Le sexe ? Non, impossible. Son sexe se pose bien des questions, mais sur son utilité, pas sur d’éventuelles charades. La gloire, alors ? La glaire, plutôt, vu son âge.

18 ans déjà qu'il croupit en haut du plongeoir en voyant sauter les occasions de s'en sortir. Ainsi, en 2000, il refuse la proposition du producteur des Destiny's Child, qui lui proposait de devenir l'une des nouvelles égéries du groupe. En 2003, il se lance dans la politique mais aucun électeur ne réussit à le rattraper. En 2007, il devient ambassadeur pour les chewing-gums Freedent : il ne faudra que trois jours à la marque pour se rendre compte de la supercherie (le Père Fouras est édenté depuis janvier 1962).


Prenons comme contexte un dîner entre le Père Fouras, La Boule, Passe-Muraille, Félindra, Passe-Temps, Passe-Partout, un tigre et un Maître du Temps. Le serveur s’étant fort à propos noyé dans sa soupe face à l’ADN des invités, que constate-t-on au moment de l’installation des hôtes par affinités ?

La détresse du Père Fouras ; une solitude d’ermite.

Félindra se coltine le tigre, La boule s’acoquine des nains (voir photo) et le Maître du Temps n’a même pas vu qu’il y avait un repas, ayant oublié d’enlever sa visière.

 

 

 
















René Lacoste, Jean Borotra, Henri Cochet et La Boule.

 

    

Le showbiz s’installe près de la vie réelle : dans les deux mondes les personnes âgés sont à l’écart, en bout de table, près de la corbeille.

Les histoires du Père Fouras n’ont personne à ennuyer. Il ne pose plus de questions : il se pose des questions.

On se régale de la mayo en collant sous la nappe les embonpoints verbaux du hère.

Il baragouine péniblement des anecdotes qu’on s’efforce à gommer. Il implore davantage de sauce, on lui donne du dédain, du pain, du Boursin.

Le Père Fouras, mais pas la Bohémienne en tout cas.

Il se voyait Drucker, recevant des politiques, des poètes, des Alexandre Jardin et autres Bernard-Henri Levy. Il n'est qu'une marotte de jeux télévisés qu'on accouple avec des sportifs aux grosses fesses.

Les nains lui lancent leur mépris. Pour une fois que ce ne sont pas eux, qu’on lance.


Un vieux con de coin de nappe. Ma conviction : le Père Fouras s’est perdu. Comme beaucoup de gérontes, il ne sait plus où il habite. Ses enfants l’ont mis à la porte, et il n’a trouvé comme refuge que ce vieux manoir flottant. Les jeunes de l’immeuble le respectent à peine. Confronté à cet univers hostile, où les soirées VIP remplacent le concierge, le Père Fouras n’est plus qu’une tour de pierre insensible aux sentiments. Alors il se console comme il peut, par ses énigmes. J’ai envie de chialer. Cons de jeunes.

Admirez donc ces merveilles, au lieu de vous moquer :

 

Enigme numéro 1

En Décembre, Yvain avait dix excellentes bouteilles de beaujolais de marque différente. Mais en juin, elles furent toutes périmées. Moralité ?

Réponse
 :

les divins dix vins d’Yvain d’hiver divers et variés devinrent dix vins avariés d’été.



Enigme numéro 2

 Trop tôt il est tartine, mais trop tard il est tourteau. Qui est-il ?

 Réponse : Patrick Bruel

  

Enigme numéro 3

Il en existe des violettes, dans les champs et les prés

On le mange en vinaigrette, et s’attrape par les pieds

Lorsqu’il gonfle il s’allume et ressemble à Valérie Damidot

Coincée sous le siège arrière de mon Alpha Roméo

Qui est-il ?

 Réponse : Patrick Bruel

 

 Enigme numéro 4

 

Mon premier est un livre d’Alexandre Dumas

Mon second marche à reculons sur le pont de l’Alma

Mon troisième est une préparation pharmaceutique

Mon quatrième est une bataille de Napoléon III

Qui est-il ?

 
Réponse : Patrick Bruel

 

 

Enigme numéro 5

 Je suis Patrick Bruel. Qui suis-je ?

 Réponse : Patrick Bruel.

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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 00:00

Nous roulions à l’arrière d’un taxi en pleine campagne vichyssoise, les serviettes encore en vente libre sur le torse, lorsqu’une pastille vint frapper la caboche cabossée de mon voisin de compteur.

 

- « Aïe », déclara sans plus attendre le Teckel Enragé.

- « Quoi ? », déclarai-je, bien conscient de mon rôle crucial dans l’avancement de ce dialogue.

- « Je crois que j’ai une idée », déclara de nouveau le Teckel Enragé, faute de verbe plus charismatique.

- « Aïe »

 

Le blogueur me proposa une interview doublée d’un portrait chinois ; je lui répondis que je préférais la faire ici. Il accepta non seulement la proposition mais, plus surprenant encore, le jeu de mot.  

 

La retranscription de cette interview, menée par la main d’orfèvre du Teckel Enragé – la droite, plus précisément, la gauche étant occupée à de plus basses besognes -, est disponible dans son intégralité sur le Blog du Teckel Enragé.

Ce qui est logique, puisqu’il s’agit de son interview. Enfin il me semble.

 

Ce n’était pas la première fois que je subis un flot ininterrompu de questions dans le but de me pousser à bout : durant l’hiver 54, la police m’avait cuisiné à feu brûlant, au sujet du corps d’une mineure retrouvée en lambeaux dans la rue. Malgré les claques, je n’avais pas livré le nom de mon complice, disparu en janvier 2007.

Cette fois-ci, j’ai craché le morceau. Pas une miette n’est restée entre les dents. Le Teckel Enragé a su se montrer persuasif. (*)

 

(*) J’avais dit une brune, au fait. Pas une blonde. Enfin merci quand même, vieux.

 

 

Voici quelques passages croustillants du dîner :

 

Le Teckel Enragé : Vous marierez-vous avec Lulla paf et Hell Man à t'il réellement un petit sexe ?

Myblack : Je vois que monsieur lit attentivement mon blog. je confirme, en effet, que Lulla Paf possède un petit sexe.

 

Le Teckel Enragé : Quel film polonais préférez vous ?

Myblack : Ce film de science fiction de 1938, quand des acteurs grimés en militaires envahissent Varsovie. Bon, bien sur, tout ceci est du cinéma et n'a jamais existé, mais on se prend au jeu tellement le réalisme vous saute à la gorge sur certaines scènes

 

 

Le Teckel Enragé : Qu'est ce qui vous pousse a faire ce blog ? l'appât du gain , la célébrité ?

Myblack : Le plaisir d'écrire, partir à la recherche de l'information, partager mes fulgurances artistiques avec mes lecteurs qui n'ont que mon modeste talent pour illuminer leur vie teintée de charbon. Tout cela venant bien après l'argent, la gloire et les femmes, bien entendu

 

 

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 00:00

Maintenant que le pétrole vaut 110 dollars, il est temps de retourner sa veste sur les flaques et de siffler la duchesse du baril :

 

Pétrole, mon amour.

Mon or noir

Mon espoir

Je carbure au désir

Total

Quand tes derricks se dévoilent

Se dresse mon os à moelle

Comme un bateau sous sa voile

Où je me promène à poil

A mazout.

 

En marquant la pause sur mes poèmes, j’en viens même à douter de l’existence de ces prétendues marées noires, que je n’ai personnellement jamais vues de mes yeux. J’attendrai que l’Auvergne soit touchée par l’une d’entres-elles pour me forger une opinion. Ici, nous n’avons que la potée pour briller ; la Bretagne possède Bernard Hinault, des phares et des crêpes à l’essence.

Les veinards : du pétrole. Presque autant que dans le Golfe, avec les trous noirs dans la mer en supplément désert.

« Ce n'est pas la catastrophe du siècle », lançait le 25 décembre 1999 Dominique Voynet, ministre de l’écologie au moment de la catastrophe de l’Erika. Elle avait entièrement raison :

- le tremblement de terre de 1906 à San Francisco a fait 3000 morts

- Les stigmates de Tchenobyl sont encore présents sur les mains du peuple ukrainien.

- Le France-Bulgarie de 1993 a signé la fin de carrière tricolore de David Ginola

- Mon exposé loupé de novembre 2004 sur l’Empereur Auguste m’a obligé à bosser plus que prévu les partiels de géographie.

 

Alors vos gueules les mouettes, hein.

La Bretagne a eu l’Erika. La FNAC a Princess Erika. Ne comptez pas sur moi pour vous dire laquelle de ces deux catastrophes je considère la plus grave.

 

  Le corps mourant des cormorans provoque en moi autant d'émoi qu'un film de Samuel Le Bihan

 

 

 

Les armateurs grecs sont des amateurs : pourquoi choisir la Bretagne ou l’Espagne pour polluer entièrement une région quand le Pas-de-Calais a naturellement effectué la moitié du chemin ? Là-bas, ce ne sont pas les pétroliers qui s’échouent sur les baraques à Ch’tis : ce sont les camions d’Amstel.

Certains dimanches à Paris ressemblent à des dimanches en Province. C’est d’un triste. Dire qu’il suffirait simplement d’une marée noire pour leur redonner un peu de couleur. Les pigeons feraient d’excellentes mouettes, les arabes d’excellentes algues, les vieux immobiles dans les squares de sublimissimes rochers. Les gens en profiteraient pour nettoyer la crasse de certains immeubles tout en blablatant sur la mondialisation, la protection de la couche d’ozone et la gangrène qui corrompt la société.

A Paris, on n’a pas encore de pétrole, mais des idéaux.

Je conçois cependant parfaitement que des personnes bien intentionnées n’escomptent pas voir affluer des litres de semences dans certains coins de Paris – je pense notamment au Marais, qui a d’autres catastrophes naturelles à nettoyer avant de songer au pétrole.

 

Ainsi, dans le IVème arrondissement de la capitale, plusieurs militants écologistes encouragent les bateaux-mouches à déverser dans le lit de la Seine des clodos souillés (à hauteur d’un SDF par tonnes de déchets déversés par l’Erika en décembre 1999). L’insalubrité du fleuve parisien est devenue, au cours des années, proverbiale, alors que les pétroliers qui la traversent se montrent plutôt rares. Ces écologistes partent de cette constatation pour mettre en avant le rôle de l’humain dans la dégradation de la Seine. Leur association entend ainsi démontrer « que l’homme peut se révéler aussi dangereux pour la nature que le pétrole, si ce n’est plus ». Un message symbolique que Jean-Baptiste Meuchon, leur responsable, conclut par « Et si en même temps cela permet de se débarrasser des clochards qui polluent nos rues, c’est que du positif… »

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 10:39

Lecteurs, lecteuses,

 

J’ai quinze jours pour convaincre Benoît Raphaël, ici présent, de m’offrir un stage sur Le Post.fr

 

Quinze jours où la médiocrité ambiante devra être rangée au placard avec tout ceux qui n’ont pas encore avoué la chose, tous ceux qui refuseront de se plier à l’éloge citoyenne, à mon éloge.

Que vous soyez supporters du PSG ou non, rejoignez le camp de l’éloge.

Pour les autres, le con des loges a perdu sa veste. Aidez-le, il est capable d’appeler Robert Menard pour boycotter mon impertinence à inspiration Groucho-marxiste.

 

Benoît Raphaël doit me fournir une réponse consécutive à notre entretien du stage du 3/04 de 17h14 à 17h43 entre le 19/04 et le 24/04 de midi à 18 heures, y avait également une histoire de racine carrée dans l’affaire mais que j’ai paumée. J’avais contacté ce personnage à la barbe fleurie dans l’espoir d’être reçu par un ola aussi décadente que les décolletés de Jackie Sardou ; hélas, Jackie Sardou n’avait pas été convoquée, cette après-midi là.

 

Le moment fut d’ailleurs étrange : il a passé l’entretien à visiter mon blog. Je ne savais que dire, si ce n’est un « faut pas avoir peur des articles un peu racistes, je campe un chroniqueur ciné raciste et les lecteurs savent qu’il s’agit d’humour. » J’espère qu’il a vraiment cru un tel discours.

 

Cet homme charmant sait déjà tout le bien que je pense de lui ; par contre, il ignore tout le bien que vous pensez de moi.

 

Je vous serais donc infiniment gré de me passer ces quinze prochains jours un peu de pommade dans les parties les plus secrètes de mon blog, celles dont la plupart d'entre vous n’ont jamais encore eu accès. Je parle de l’option « commentaire », vicelardes. Merci d’éviter les insultes à Grégory Lemarchal un peu trop appuyées et de citer Kant, Hemingway et Lio de temps à autre.

 

Guy Birenbaum, si tu lis mon blog dans ce laps de temps, n’hésite pas à passer quelques coups de fils décisifs. C’est typiquement le genre de geste dont je me souviendrais lorsque je serais célèbre et que tu chercheras, à ton tour, dans dix ans, un piston compatissant pour t’accorder quelques bouts de pain.

  
                                                                         
                                                                          L’Auvergnat.

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 13:09

 

J’ai une petite bite. Je ne l’avais jamais remarqué avant de consulter les statistiques de mon Blog.

Mes visiteurs, sur le sujet, semblent bien plus calés que moi :

 

petite-bite-copie-1.JPG

 

Les photos de la plus petite bite du monde sont apparemment quelque part dans cet appartement, et impossible de savoir où : mes ex et leurs appareils photos ne donnent plus signe de vie.

Même si les progrès de la miniaturisation sont si rapides depuis le XXème siècle que les Japonais eux-mêmes ne mesurent plus qu’au grand maximum 1 mètre 55 – et au petit maximum 1 mètre 36 -, il n’existe pas à l’heure actuelle d’appareil photo au zoom zoom assez zang pour cadrer le nombre astronomique de clichés véhiculés par le net.

 

Quoiqu’il en soit, ma petite bite intrigue. Huit lecteurs la cherchent sur Google, assez étrangement d’ailleurs : ce n’est pas l’endroit qu’elle aime le plus visiter.

Elle préfère les lieux qui ne sont pas fréquentés par des centaines de millions de passants. Excusez-là, ma bite est timide.

 

  clara-morgane-bite-copie-1.JPG

 

 

Comme si cela n’était pas suffisant, comme si la situation n’était déjà pas exagérément gênante, les inquisiteurs insistent et précisent le fond de leur pensée, si minuscule soit-elle : VRAIMENT PETITE BITE.

 

CA VA ! CA VA !

ON PEUT QUAND MEME FAIRE CONNAISSANCE AUTOUR D’UN CAFE, AVANT, NON ?

 

Est-ce que je me plains des petits seins de votre petite amie quand vous m’invitez manger une salade le jeudi soir, moi ? Non. Et pourtant, elles les montrent, elle. Enfin elles essayent.

J’ai beau cherché, je ne montre aucunement mon sexe dans les pages de ce Blog.

Je n’ai pourtant rien à cacher.

Mais bon, pour ce qu’il y a à cacher, de toute façon…

 

Près de ma bite, les lecteurs sont à l’affût des bretons nains qui éjaculent sur des gros seins de blo… Je déclame ici toutes mes excuses aux oreilles sensibles de mon public féminin, mais je n’avais aucunement prévu une telle plaidoirie de salacité sur cet article.

Ma bite présente ses plus plates excuses aux femmes qui l’ont rencontrée. Ses plus plates : je crois que le terme est le bon, après réflexion.

 

Après réflexion, les bretons nains doivent vouloir éjaculer sur des gros seins de blogueuses. Voila ce qui arrive quand on part en camping dans la forêt de Brocéliance, Lulla Paf : on ramène des microbes.

 

 

 ET-mauve-copie-4.JPG

 

Le nombre étonnant de visites que me rapporte ma petite bite m’encourage à lui décerner la légion d’honneur. Reste à trouver un endroit où l’accrocher.

C’est bizarre, d’ailleurs, que le mot « bite » soit aussi court. Et que « Ejaculation précoce » soit aussi long.

Presque aussi bizarre qu’un extraterrestre mauve.

 

Depuis quelque mois je propage sur ce Blog que mon lecteur Hell Man, alias Sylvain, est pourvu par dame nature d’un sexe de la taille de l’annuaire des sprinteurs de 100 mètres français médaillés d’or aux Jeux Olympiques depuis 1896.

 

Et si c’était lui, l’auteur de cette fréquentation érectile ?

 

  hell-man-sexe-copie-1.JPG

 

L’enquête poursuit son cours.

 

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