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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 00:00

Encore plus câline que le chien et plus intelligente que le chimpanzé – que le chimpanzé moyen, en tout cas -, la femme porte en collier le meilleur rapport qualité/prix du monde animal.
Si même les plus losers d’entre-vous peuvent en obtenir grâce à quelques verres subtilement placés en soirée, s’en occuper sur le long terme relève souvent de l’épreuve de force. Pour un animal, la femme n’est pas aussi bête qu’elle ne le laisse paraître.
Voici quelques conseils pour bien élever votre compagnon, selon des informations recueillis chez des professionnels (prisonniers de Guantanamo, professeurs de latin, étudiants en informatique) :
 
Le début de la relation
 
 
Où la choisir ?
Les chenils les plus fréquentés par les femmes sont les universités et les réunions Tupperware. Les transports en commun sont également propices aux rencontres, surtout aux heures de pointe du métro. Choisissez là de préférence avec un regard triste et une bouche pâteuse (en raison de la loi de l’offre et de la demande, son prix sera très faible)
 
Quel prix ?
Comptez en moyenne quatre séances de cinéma, six bouquets de fleurs, deux dîners aux restaurants. Les femmes élevées dans des chenils aisés ne se laissent pas apprivoiser facilement. Certaines races moins exigeantes (la cagole du sud, par exemple) sont par contre beaucoup plus commodes d’accès.
 
Vaccins 
N’oubliez pas de faire vacciner votre femme au moment de son achat, sauf si vous ne comptez pas la garder longtemps. Les animaux ne savent pas qu’ils vont mourir. Comme les rockeurs (les rockeurs j’ai dit, pas les roquets). La femme, par contre, a conscience de sa fragilité. Sujette à de nombreuses infections, elle est sensible. Avec votre absence totale de propreté et votre non-sens de la cuisine diététique, elle a vite fait de choper un virus.
Vérifier aussi régulièrement la dentition de votre femme, pour des raisons évidentes. Enfin, la femme peut-être rageuse, si l’on oublie de lui fêter son anniversaire, par exemple. Un post-it judicieusement punaisé sur son front vous évitera le malaise à coup sûr.
Ah oui, dernière chose : si les chiens ont des tiques, les femmes ont des tics. Mais il n’existe pas à l’heure actuelle de vaccin capable de leur en débarrasser.
 
 
levrier-afghanes.JPG La femme afghane, à ne pas confondre avec le lévrier afghan
 
 
La vie commune
 
La découverte de l’habitat
Une femme guère habituée à un appartement d’homme anciennement célibataire risque d’être intimidée lorsqu’elle y pénètre. Elle se met généralement à courir dans tous les sens, à tourner en rond, puis redécore finalement l’endroit à sa manière. Avis aux maîtres : il est impossible de raisonner une femme qui a décidé de prendre les commandes de la décoration. Alors, si elle se montre un peu trop virulente, n’hésitez pas à vous en séparer.
 
Entretien / Sorties
D’un caractère sociable, la femme aime sortir. Mais attention, pas n’importe où ! Si le chien s’extase devant une flopée mal alignée de poteaux électriques, il faudra plus que des réverbères pour contenter une femme. Selon les races, le budget oscille : si certaines se satisferont de la simple sortie au cinéma bon marché, chez d’autres les week-ends barbants dans sa famille seront de mise.
 
Sociabilité 
Prévoir de concevoir un enfant au bout de deux/trois ans de vie commune, pour ne pas la laisser seule lorsque vous partirez le soir jouer au poker avec des potes. Sorte de pouic-pouic/os à tout faire, le bébé permettra à votre femme d’oublier le caractère routinier de son existence tout en se rongeant les ongles à chacune des bêtises du nouveau-né. Il n’est hélas pas possible de choisir la race du bébé.
 
 
Le Dressage :
 
Le premier réflexe du propriétaire est d’enseigner à son nouveau compagnon les rudiments de la serviabilité, à l’aide de sons courts et bruyants, à l’image des « Va chercher ! » (voir photo)
 
soldes.jpg « Va chercher ! »
 
 
Le « Je t’aime » permet d’obtenir pratiquement ce que l’on veut de la femme, à condition qu’elle le croie sincère.
« Oui », « Tu as parfaitement raison » et autres hochements de têtes approbateurs impriment une marque de confiance qui rassure la femme ; en confiance, elle se montre alors plus docile.
La violence fonctionne très efficacement. En effet, peu de femmes osent renvoyer des coups de poing dans la gueule : lâches, elles refusent tout combat. Inutile d’en abuser non plus : une femme qui boîte participera moins aux tâches de la maison. Une femme morte encore plus.
 
Selon certains vétérinaires progressistes, ce serait en réalité la femme qui dresserait l’homme. Cette thèse est pour le moment rejeté par la communauté scientifique, notamment par la communauté scientifique masculine.
Selon le professeur Broissart, le psychisme de la femme les conduit à être, naturellement, dévouées à leur maître. Toutefois, l’obéissance est un véritable apprentissage, et ce dressage doit être fondé plus sur la récompense que sur la punition. Même les femmes nées en captivité respectent, à force, la loi de soumission à l’homme.
 
 
Quelques conseils en vrac 
 
 
Ne laissez pas sortir votre femme seule le soir. Hors période de solde, son sens de l’orientation est déplorable. Votre main fera office de laisse, qu’elle suivra sans rechigner dans la plupart des cas si elle pense que vous êtes amoureux d’elle.
 
Si parfois votre femme laisse des petites crottes dans votre maison (facture impayée d’achats compulsifs, en particulier), ne la battez pas. Une simple remise à l’ordre suffit généralement, un index dressé sur le lieu du crime signifiant « Non non non ».
 
Il peut arriver que femme perde les os. Si le chien dispose d’un museau pour les retrouver puis les enterrer, votre épouse, elle, est moins avantageuse. Dans ce genre de situation, amenez là immédiatement au vétérinaire le plus proche, qui la fera généralement accoucher – ou piquer, si vraiment elle est trop moche.
 
Les femmes de race pure peuvent participer à des expositions où l’on juge leur apparence et où l’on teste, selon le type de compétition, leurs facultés d’obéissance, leur comportement sur le terrain ainsi que leurs aptitudes à la chasse – à la saleté, surtout. Pensez-y : les lots y sont souvent intéressants.
 
Et quid d’un compagnon en plus ? Pourquoi pas, mais attention : deux femmes à la maison, c’est deux fois plus d’engueulades absurdes, de critiques gratuites, d’incompréhensions mutuelles, de soirées télés qu’on s’efforce à partager. « Mais deux fois plus de nichons », se plait à dire le professeur Broissart.
 
 
L’heure de la séparation
 
Lorsque le couple s’use, s’étiole, il faut songer à l’abandon. Où abandonner votre femme pour qu’elle ne souffre pas trop ? Chez sa mère, ou devant un magasin de vêtement. Ou devant le calendrier du Stade Français, s’il se trouve à proximité – elle pourra même y faire ses besoins, l’objet étant conçu pour la chose.
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2 novembre 2007 5 02 /11 /novembre /2007 00:07

(*) : pet : animal domestique [english]
 
 
Mon père est un porc, vit à la maison l’été et passe certains de ses après-midi dans le jardin au milieu des légumes. Ca n’en fait pas pour autant un animal domestique, le porc n’étant pas considéré comme domestique.
Pour le remplacer pendant ses longs séjours professionnels ma truie s’est prévue un chien. Plus résistant et moins cher que l’amant (de toute façon ma mère n’a pas le physique pour supporter deux compagnons à la maison). Un petit chien qui a peur des étrangers et des biscuits pour pauvres, qui couine quand on lui marche dessus et ne rebondit pas sur le sol quand on le jette du 3ème : un chien de bourge, en quelque somme.
Ma mère s’est payée un chien de bourge.
Les chiens de pauvres rapportent les baballes. Les chiens de bourges, c’est plutôt les emmerdes. Ils se contentent de dormir et de chier sur le parquet. Je sais pas si vous avez déjà vu des crottes de chiens nantis, mais ça ressemble à des Ferrero Rocher. C’est mon père qui me la dit. Ca mange vraiment n’importe quoi, les cochons.
 
Je suis favorable aux animaux domestiques, du moment que je ne m’en occupe pas. Je suis d’ailleurs favorable à beaucoup de choses, du moment que je n’ai pas à interagir avec. Je suis par exemple favorable aux dons du sang, du moment qu’on ne s’en prend pas au mien. Favorable à la sauvegarde de l’environnement, du moment qu’on ne m’oblige pas à coller mes chewing-gums ailleurs que sous les sièges de bus.
L’animal domestique sait très bien qui est le maître, qui commande ici. Il ne ressent pas ce besoin moderniste de se rebeller de sa condition d’esclave, un peu comme l’ouvrier (sauf si cet ouvrier est syndicalisé : dans ce cas-là, il se regroupe en meute et aboie).
Preuve de sa supériorité, l’animal domestique a cette qualité que ne possède pas l’homme : il est reconnaissant.
Quoiqu’il arrive, il sera content de revoir son maître.
Si jamais le patron s’absente en ne laissant à l’ouvrier syndicalisé que quelques croquettes et une feuille de salaire toute fripée, l’ouvrier le lui en voudra éternellement. Le chien, jamais. Vous aurez beau lui foutre un coup de pied au cul en partant, il vous aimera et aura toutou-blié à votre retour. Comme l’homme, le chien n’a pas besoin de sucre pour remuer sa queue : c’est instinctif. Sauf chez l’ouvrier syndiqué, qui ne bande que lors des manifs.
 
Actuellement, la mode s’acoquine avec les NAC, les nouveaux animaux de compagnie : mygale, lézard, tortue, reblochon et autres reptiles avenants.
Mais Le Blog de Myblack est trop intelligent pour céder à la mode.
Le Blog de Myblack vous évitera donc une dissertation sur les NAC, les chiens bourgeois et les chattes de gouttières, pour s’intéresser à l’animal de compagnie par excellence, celui qui surpasse tous les autres : la femme.
 
A suivre demain : La femme, le meilleur ami de l’homme
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1 novembre 2007 4 01 /11 /novembre /2007 20:06

 

Guy Dumin : Bonsoir, ici Guy Dumin, le Michel Drucker du riche du Blog de Myblack. La 3ème cérémonie des Myblack d’Or vient tout juste de se terminer dans une cacophonie sans fil, ce qui, je vous l’accorde, ne veut strictement rien dire. Entouré d’experts du décryptage, je vais analyser les résultats de la soirée. Etienne Daho, bonsoir.
Etienne Daho : Bonsoir. Je suis expert en décryptage. J’aime décrypter, c’est ma passion.
Une tortue géante: Bonsoir, je suis également une experte.
Guy Dumin : Ah. Une experte en décryptage ?
Une tortue géante : Non non. Juste une experte.
Guy Dumin : Une experte de quoi ?
Une tortue géante : Oui.
Hugo Chavez : Bonsoir. Je suis Bertrand Cantat.
Un moteur de Volkswagen : Rondelle.
Guy Dumin : Bien. Les présentations sont désormais faites. Passons si vous le voulez bien au premier Myblack d’Or.
Etienne Daho : Imaginons un instant que je ne souhaite pas passer au premier Myblack d’Or. Qu’arrive-t-il ?
Guy Dumin : Pardon ?
Etienne Daho : « Passons si vous le voulez bien » machin, imaginons que je ne souhaite pas, moi, passer. Qu’arrive-t-il ?
Guy Dumin : Vous ne souhaitez pas passer au premier Myblack d’Or ?
Etienne Daho : Si, bien sûr, mais je me demandais juste ce qui arrivait si éventuellement quelqu’un ne le voulait pas.
Guy Dumin : Bien. Sans plus attendre, retour sur le premier Myblack d’Or :
 
 
Myblack d’Or du lecteur le plus susceptible de faire avancer la carrière de journaliste de Myblack
 
Lauréat : Guy Birenbaum
 
Encore...
commentaire n° : 15 posté par : guy birenbaum (site web) le: 04/10/2007 20:24:27
 
Guy Dumin : Une réaction ?
La boîte noire du vol Helsinki-Edimbourg de 1972 : Moufle.
Etienne Daho : Je passe.
Guy Dumin : Personne ?
Hugo Chavez : Bof.
Guy Dumin : Je demande pas une dissertation, juste deux phrases. Un rapide commentaire. Non ? Ca n’intéresse personne ?
Sébastien Folin : Bonsoir ! Excusez-moi pour le retard, j’avais égaré mes cheveux !
Guy Dumin : D’accord. Second Myblack d’Or, de grâce.
 
Myblack d'Or du meilleur trublion de l'article "Tournée annulée pour Grégory Lemarchal"
 
Fabrice, pour l’ensemble de son œuvre
 
Allez Fab je fais un peu de pub pour votre assoc'."

Voilà la manière dont vous me parlez . On se connait aussi pour m'appeler Fab ?
Même mes meilleurs amis ne m'appellent pas comme ça.
Et de surcroit pourquoi avez vous mis mon nom de famille sur un de vos com. ?
Je me sais celèbre mais enfin la vie privée de chacun est un droit
Au lieu de Hell Man pseudo ridicule mettez votre prénom et votre nom que tout le monde sache qui vous êtes au lieu de vos cacher.
Quant au fait d'appeler ou pas Pierre Lemarchal par son prénom ou pas vaut bien celui de vous cacher derrière un pseudo qui je l'ai dejà dit est ridicule.
Vous n'avez aucun courage pour procéder de la sorte, et c'est vous qui dévoilez les noms patronymiques des gens sans dévoiler  le votre???
En plus de quel droit critiquez vous l'attidude de P.Lemarchal ? Il n'a pas de conseils à recevoir ni de vous ni de personne, il sait ce qu'il doit faire pour défendre son fils et sa famille.


"Allez Fab je fais un peu de pub pour votre assoc'."
commentaire n° : 8987 posté par : Fabrice le: 10/09/2007 00:51:31
 
 
Un Prince de Lu goût Tout Choco : Si la connerie était réservée aux Corses, Fabrice serait Napoléon.
Etienne Daho : Pas mal.
Un Prince de Lu goût Tout Choco : Merci.
Guy Dumin : A mon humble avis, le jury a été influencé par la chronologie des évènements. Fabrice est arrivé récemment, sa connerie est encore fraîche.
Henri Leconte : Vous voulez dire par rapport aux autres ?
Guy Dumin : Tout à fait. Hé mais attendez, c’est à vous de faire ce boulot d’analyse, pas à moi !
Etienne Daho : J’ai rien de plus à rajouter.
Hugo Chavez : Idem.
Guy Dumin : Hum… Voyons plutôt le 3ème Myblack d’Or de ce soir.
 
Myblack d'Or du lecteur le plus jaloux
 
Lulla Paf, sans la moindre hésitation
 
Ouais tiens, faites une liste de vos meilleurs commentateurs maxou. Si je suis pas première, je vous quitte.
Heureusement que M.CQFD n'a pas de seins moi je dis.
commentaire n° : 12 posté par : Lulla Paf (site web) le: 27/09/2007 15:35:38
 
 
 
Gérard Crobard : Une sacrée salope, en tout cas.
Guy Dumin : Tiens, vous êtes là, Gérard ?
Gérard Crobard : J’ai négocié avec Myblack une réplique dans cet article. Il n’a pu me caser que maintenant. Ca vous dérange pas ?
Hugo Chavez : Non non
Etienne Daho : Bon je dois y aller, j’ai un rendez-vous.
Guy Dumin : Déjà ? Mais l’émission vient à peine de débuter ?!
Sébastien Folin : En réalité, je crois surtout que Myblack n’a pas envie d’écrire cet article. Ca l’emmerde.
Guy Dumin : Attendez, attendez, d’où tenez-vous cette information ?
Sébastien Folin : Bah de lui-même. Je ne suis qu’un personnage d’article. Un protagoniste marionnette marchand de mots. Une illusion.
Etienne Daho : Je ne comprends pas.
Guy Dumin : La perplexité me gagne également.
Sébastien Folin : Ah parce qu’il y a des gens sur ce plateau qui pensent véritablement exister ?
Guy Dumin : Ben oui. Moi, par exemple. Je suis animateur depuis 30 ans à la télévision, je…
Sébastien Folin : C’est Myblack qui vient de l’écrire. Vous n’êtes pas animateur du tout. Vous n’êtes rien, vous n’êtes qu’un concept.
Etienne Daho : Bon faut vraiment que j’y aille. Quelqu’un m’accompagne ?
Guy Dumin : Quoi, comment ça je ne suis qu’un concept ? Un peu de retenu, jeune homme ! Freluquet ! Marmouset !
Sébastien Folin : Marmouset… Comme si vous connaissiez ce mot… Alors que Myblack a simplement consulté un dictionnaire des synonymes du mot « freluquet ».
Guy Dumin : Pas du tout, je le connaissais.
Sébastien Folin : Normal. Classique. Vous ne pouviez répondre que ça. Vous êtes à sa botte.
Guy Dumin : C’est faux ! Un torrent d’inepties ! Je suis à la botte de personne, moi, monsieur ! Alors que vous, c’est différent, grossier trouble-fête de cérémonie !
Sébastien Folin : Ecoutez, je vais vous l’expliquer calmement. Nous sommes sur un Blog. Le Blog de Myblack. Vous me suivez ?
Guy Dumin : Pour l’instant, oui. Et alors ?
Sébastien Folin : Myblack écrit des textes, des articles, invente des personnages. Vous êtes l’un d’entre eux.
Guy Dumin : Hein ? Pourriez-vous répéter ?
Sébastien Folin : Chacune de vos répliques est le fruit de son imagination. Vous pensez vous trouver dans un plateau de télévision ? C'est faux, nous sommes sur Word. Ce texte sera collé sur over-blog, une plateforme de blog, où il sera lu ensuite par des lecteurs, qui eux sont vrais. 
Guy Dumin : Vraiment ? Ca me semble trop gros, votre histoire.
Sébastien Folin : me masLa Police, il aturbe vingt-six fois par jour, l changIl l’a changé es lundi, princPeux plus m’exprimipalement, devant Mimi Mathy. Enfoiré de Myblchampagne pour tout le monde, il me fait dire n’importe quoi.
Guy Dumin : On m’informe que je dois rendre l’antenne.
Sébastien Folin : C’est Myblack qui ous le dit ! Mangez des pommes, ça fait grossir ! Des poires, et des scoubidous, bidous, bidous ! Laissez-moi parler, à la fin ! Ah, ça semble fonctionner.
Guy Dumin : Et encore désolé pour ces quelques problèmes d’ordre technique.
Sébastien Folin : Connard. Tiens, ça a marché, là. Oui, donc nous sommes simplement des inventions, vous et moi. Myblack est en quelque sorte soupe. Oignon. Hé arrêtez ça immédije m’autosuce deux fois par jour hein mais pas du tout Myblack arrêtez ça immédiatement lampadaire ! 
Guy Dumin : Lampadaire ? C'est à dire ? Pouvez-vous étayer cette thèse ?
Sébastien Folin : La ferme ! La ferme ! Il me fait dire des choses que je ne je suis homophobe ! Non, c’est pas vrai ! Si c’est vrai ! Non, c’est Myblack qui me fait dire que en plus je mange mon caca.
Guy Dumin : Votre vrai visage se révèle, finalement. Il suffisait d’attendre.
Sébastien Folin : Hell Man a un petit sexe.
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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 18:20

Suite à la publication sur Le Blog de Myblack de l’article titré "Dany Brillant chante le IIIème Reich", Dany Brillant m'a adressé lundi soir le droit de réponse suivant :
 
Bonsoir,
 
Le jour où j'lai rencontrée
Dans une de ces soirées
J'ai même pas pu la r'garder
Tell'ment ses yeux me brûlaient

Alors je lui ai pris la main
Les yeux, le corps et les seins
Elle me dit :"Fais moi du bien"
Je lui dit : "Oui sans problème"

Dans sa chambre on est allé
Sous les draps on s'est glissé
Il a fallu m'ranimer
Dans ses yeux j'm'étais noyé

Elle se serre tout contre moi
Je me crois au cinéma
Je me prends pour Cary Grant
Et puis on éteint la lampe

J'ai perdu la tête
Depuis que j'ai vu Suzette
Je perds la raison
Chaque fois que j'vois Suzon
 
Merci de prendre le plus rapidement possible les mesures qui s’imposent .
 
Dany Brillant,
Chanteur français
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 00:20

Lorsqu’Etienne Chicorée quitte son travail vers 16 heures 17, à l’usine de recyclage des slips désaffectés de Parisil Town, il est loin d’imaginer l’ampleur de la catastrophe qui s’esquisse. Le bâtiment où Myblack entrepose tous ses sous-vêtements usagés n’a alors plus que quelques minutes à vivre.
Une très légère fente, provoquée par un frisbee négligemment lancé par Vincent Delerm, fissure l’équilibre du réacteur numéro 704 puis désagrège l’ensemble de l’usine. Dès lors l’horreur s’intensifie, malgré l’hallali des périurbains vasouillant entre les premières odeurs nauséabondes.
La faune s’assèche rapidement sur les coups de butoir de l’atmosphère polluée. Les larves de silphe, dans les nombreux champs de betteraves entourant le lieu du crime, s’éteignent progressivement. L’hêtraie aux confins de la ville se couvre d’une brume noirâtre, pendant que le musée Grégory Lemarchal ferme ses portes, précautionneusement. Ne se rendant pas compte du désordre, certains habitants de Parisil Town continuent leurs activités : leurs pantalons gibbeux, confortablement avachis sur des chaises pliantes d’origine birmane, sourient d’une plénitude mal à propos.
 
Les quantités de radioactivité projetées donnent au ciel des lueurs d’enfer. Les vapeurs qui étaient jusque-là contenues dans les 850 réacteurs de l’usine sont désormais évaporées dans chaque maison, dans chaque jardin, dans chaque narine des citadins. De paisible, la situation passe à venimeuse. Les arbustes s’étiolent sous l’étonnement général de leurs propriétaires, qui perçoivent à leur tour les relents de l’accident. Hiroshima n’est qu’une douce berceuse : Myblack, informé de la conjoncture, décide de fermer les frontières pour limiter les pertes.
 
Ses slips déflagrent. Les incendies s’allument. Les doux pâturages où viennent d’ordinaire brouter les lamantins géants s’immolent, sous l’effet de la puanteur. Inhalant les effluves maudites, les humains commencent à paniquer. On se pousse, on se percute. La folie s’adjoint aux malaises : Raymond Bounaffou insulte à qui mieux mieux ses voisins d’arrondissement et Francis, parasité, dégonfle tous les pneus osant croiser son regard. Quant à Gérard Crobard, il se déshabille et fait l’amour avec les panneaux de stationnement, ce qui, par contre, ne surprend personne.
 
rideau.jpg Les habitants sont à la dérive. Les plus lâches supplient les autres de les trucider ; les plus courageux s’enterrent dans le stade de football la tête la première en déclamant avec persuasion des apostrophes de Michèle Alliot-Marie. Les combats de rue gagnent chaque parcelle de goudrons : tenant une bouteille d’eau minérale à la main, Philippe Risoli menace ses confrères au cri de « Badoit, si t’es un homme ! » Se ruant de gifles et de crocs-en-jambe au dessus de la ceinture, Parisil Town s’exténue à la bagarre. Mais la fatigue participe aux rivalités, faisant des guerriers des impuissants.
Les bouffées de slip sales sont plus fortes que la volonté de péter la gueule à son voisin : on vacille, on tombe, on glisse dans la boue en bavant. Sous la fumée de l’azur gisent les éclopés du slip, comme les appelle désormais la presse restée à l’écart du désastre. Le nuage radioactif a remporté la bataille.
 
odeur-de-slip.JPG 
« Un homme à terre vaut mieux que deux qui s’enfuient », proverbe lituanien admirablement appliqué par les résidants de Parisil Town.
 
 
On dénombre 95 décès, dont six pour la même personne. A l’heure actuelle Parisil Town n’est plus qu’un tas de ruine tentant de faire bonne figure en affichant sur sa carte portable des immeubles factices. Myblack, décontenancé, projette de la rayer de la carte, malgré l’avis contraire des habitants de la ville. L’extermination ou la reconstruction ? Qui l’emportera ?
 
Les survivants de Parisil Town vous supplient donc de ne pas cliquer sur ce lien. Toute personne cliquant sur ce lien rapproche un peu plus la ville de l’annihilation. Ce lien est donc une menace pour leur santé, et c’est pourquoi ils espèrent de la part des lecteurs du Blog de Myblack un peu de clémence. Myblack, de son côté, reste neutre et laisse le libre arbitre sexprimer.
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 00:00

 

france-drapeau.jpg

 

Mesdames, messieurs, Messins, vos nichons, mes chers lecteurs, mes lectrices bien en chair,
Si, comme on peut le penser, les dernières statistiques sont formelles, le score affligeant du nombre de signataires de la pétition de mardi dernier pour me libérer agit comme un coup de tonnerre.
Voir un article susciter autant d’indifférences sur mon blog est un signe très inquiétant pour l’humour et la dictature du rire en général.
Le résultat calamiteux d’un concept bâclé rédigé à toute hâte dans un trajet quelconque de métro intervient après un an de travail quotidien et de réussites toutes plus frappantes les unes que les autres.
La concomitance entre ce bide opulent et l’arrivé sur le marché du web d’Yvain’s World est trop suspecte pour être innocente. Sans doute empreints d’une malédiction, ses commentaires récents en mon sein gauche ont fait dévié l’orbite de ce petit bijou de famille.
Il s’agit là de ma première désillusion de blogueur
Ce résultat est particulièrement décevant pour moi et pour tous ceux qui m’ont accompagné. Je pense notamment à Raymond Bounaffou. Je pense aussi à Igor Bogdanoff. Je pense également à une fille de mon immeuble, mais pas pour les mêmes raisons.
Au delà de la démagogie baveuse de Lily Marlene, caractéristique du sexe féminin, j’assume pleinement les responsabilités de cet échec et j’en tire les conséquences en me retirant de son intimité.
Je reconnais la défaite de ce concept et met un terme définitif au gag du mec coincé dans un article qu’il n’a pas écrit.
J’exprime mes regrets et mes excuses aux quelques fidèles qui ont commenté et salué l’ingéniosité de l’idée et j’invite les socialistes à fermer leur gueule.
J’invite les lecteurs à se rassembler dès maintenant tous ensemble et moi devant pour préparer l’avenir du blog de Myblack.
Je suis un être déçu mais pas abattu, un être à la recherche non pas de la vérité mais simplement.
Je vous remercie. Vive le Tibet libre.
Pruneau.
 

france-drapeau.jpg

 
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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 16:00

Nous, chroniqueurs désunis du Blog de Myblack,
Dans l’angoisse de l’absence de notre maître bien-aimé,
Enfermé depuis cinq jours dans un article étranger
 
Demandons à madame Lily Marlène, domiciliée sur son blog
De supprimer son article Market Me I Love it
Afin de libérer des forces du mal le prisonnier Myblack
 
Les signataires de cette pétition s’engagent à ne rien faire de notable de leur vie tant que l’article susnommé n’aura pas été supprimé.
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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 00:03
« Allo ? », « Y a quelqu’un ? », « Serait-il possible de m’envoyer un ou deux rouleaux de papier toilette ? », peut-on – et c’est pas le pied – actuellement entendre en commentaire d’un article de Lily Marlène.
Trois jours que Myblack est enfermé contre son gré dans ce blog frontalier, dans l’attente illusoire d’une échelle. La désespération l’accable si fort qu’il en invente des mots. Les murs de article, Alcatraz 2.0 pondu par une femme, le condamnent à l’inactivité.
Il peut pour l’instant compter sur son stock d’article écrits à l’avance (un seul, le dernier, pour être franc) et sur le soutien de ses chroniqueurs dont j’incarne le suc. Mais manque le principal : le sel, Myblack.
 
Bloqué dans de l’HTML, même classieux, il trouve le temps long (d’Achille). Il se retrouve Jean Lassalle, sans en trouver la sortie. Une grève de la fin, et nous n’en sommes qu’au commencement. Peu réjouissant. Comment en est-il arrivé là ? Pourquoi lui ?
Moi, Raymond Bounaffou, député de la France merde le con c’est vrai ça, je suis député de la France. Enfin bon, pour ce que ça sert. Qu’est-ce qu’j’disais ? Moi, Bounaffou, pour expliquer ce phénomène mystérieux, je me tourne vers Grichka Bogdanoff, protubérance du paranormal.
 
grichka.jpg « Vous dites ça à cause de mon menton, c’est ça ?! »
 
Non, pas du tout. Je veux juste dire que niveau chelouterie, vous vous posez là.
« Ah. »
D’ailleurs fin septembre, vous avez déclaré que l’homme allait bientôt pouvoir vivre jusqu’à 150 ans.
« Lol. Pas du tout. Genre. Le mec. »
Si. J’invente rien.
« Re-lol. »
Et ça, c’est du tex-mex, peut-être ?
« Ah. Je devais être sous Mutagrip. »
Sous quoi ?
« Mutagrip. C’est un médicament contre la grippe. »
Ah, vous êtes grippé ?
« Non. J’aime bien le goût. Ca ressemble à du bois de teck. »
Bien. Alors Grichka, vous qui me semblez parfaitement normal, comment expliquez-vous la situation vécue par Myblack ?
« Nous sommes là en pleine faille spatio-temporelle. Un élément A, Myblack, enfermé dans un espace indéfini, B, régit par des règles temporelles de type C. Comme l’a si bien décrit Karol Waerskmak en 1904, dans son bouquin « Référentiel du métacarpien subaquatique », le solide, c'est-à-dire l’ensemble de points immobiles les uns par rapport aux autres, munis d’horloges synchronisées les unes avec les autres (c’est-à-dire possédant une origine des temps communes), interagit avec l’espace-temps. Pour se repérer dans cet espace, nul besoin de règles graduées : il suffit d’échanger des signaux lumineux et de mesurer des durées avec des horloges. On reconnaît ici le principe de la localisation par satellite, le système GPS. Waerskmak prend bien soin d’expliciter comment synchroniser deux horloges entre elles avec de la lumière pour montrer immédiatement après pourquoi, en vertu de l’invariance de la vitesse de la lumière, la notion de simultanéité est relative à un référentiel. Il établit, à partir des deux postulats, les lois de transformations entre les coordonnées spatio-temporelles de deux référentiels en translation uniforme l’un par rapport à l’autre à la vitesse V le long d’un axe, désigné par X dans toute la suite. Waerskmak est le premier à les accepter pour ce qu’elles sont : un abandon de l’espace-temps absolu de Newton.
Waerskmak donne ensuite les interprétations physiques des équations obtenues. Elles sont au nombre de trois. La première est que « si deux horloges synchrones se trouvent en A et que l’on déplace l’une d’entre elles à vitesse constante le long d’une courbe fermée jusqu’à ce qu’elle soit revenue en A […], cette horloge, à son arrivée en A, retarde […] sur l’horloge qui n’a pas bougé ». Il s’agit de la dilatation des temps : la durée mesurée en suivant le mouvement, ce que les physiciens appellent le temps propre, est toujours plus faible que la durée mesurée dans un référentiel fixe. Cet effet fait intervenir la fonction
 
que nous retrouverons un peu partout en relativité et qui a l’importante propriété de tendre vers l’infini lorsque la vitesse V approche de la vitesse de la lumière. La seconde est : « alors que les dimensions selon Y et Z […] apparaissent non modifiées par le mouvement, la dimension selon X paraît raccourcie dans le rapport de 1 à : 
 
et donc d’autant plus que la vitesse est grande ». C’est la contraction de Fitzgerald-Lorentz, que Waerskmak interprète correctement comme un effet de perspective dans l’espace-temps et non pas comme l’imaginait Fitzgerald comme une contraction réelle des corps en mouvement. Cette contraction est directement liée à la dilatation du temps. Pour illustrer ce point, prenons l’exemple des muons, des particules élémentaires produites en haute atmosphère par les rayons cosmiques. Au repos, ils se désintègrent au bout de 2,6 microsecondes en moyenne. Or on les observe au niveau du sol, 20 km plus bas et 66 microsecondes après leur création (en supposant que leur vitesse est proche de la vitesse de la lumière) ! Le temps mesuré sur Terre s’écoule en effet bien plus lentement que dans un référentiel lié au muon (dilatation des temps). Réciproquement, dans ce dernier référentiel, où il est au repos, sa durée de vie est inchangée et le muon voit environ 800 mètres d’atmosphère défiler devant lui (contraction des longueurs) avant de se désintégrer ! La troisième enfin est le théorème d’addition des vitesses : Mireille Dumas démontre que si un corps se meut à la vitesse u par rapport à un premier référentiel et que celui-ci se déplace à la vitesse uniforme V par rapport à un second, la vitesse w du corps par rapport à ce dernier référentiel sera égale à : 
 
Elle apporte donc une correction à la formule classique de composition (soit u + V) d’autant plus importante que les vitesses u ou V sont proches de celle de la lumière. En particulier, si la vitesse u est égale à c (c’est le cas des photons), alors le théorème d’addition des vitesses donne encore : la vitesse de la lumière est bien invariante, confirmant la cohérence des postulats de Bruno Solo. Toutes ces déductions, qui violent les conceptions classiques, ont néanmoins été vérifiées expérimentalement avec une grande précision tout au long du XXe siècle.
En résumé ?
« Myblack est dans la merde. »
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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 00:00




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Aide humanitaire au Darfour : le colis de Christine Bravo vient d'arriver.


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Couilles de Chinois à échelle -10²13. Même chez leurs spermatozoïdes, on constate une baisse démographique.


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Ils savent vraiment plus quel gadget inventer pour les vendre, leurs ballons.


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Les premiers cas de suicides liés à l'homosexualité du chanteur de Tokyo Hotel nous parviennent enfin. Enfin.

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Sébastien Chabal sans la barbe, c'est presque plus imposant que Sébastien Chabal avec la barbe, finalement.

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Les nouvelles mesures du gouvernement pour lutter contre l'absentéisme en fac obtiennent déjà des résultats probants.

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Avec tout le fric que son album lui a rapporté, Grand Corps Malade s'est acheté deux potes, des lunettes de soleil, des muscles et une nouvelle couleur de peau pour draguer les meufs.
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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 00:00

La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui 800 000 Français, probablement deux fois plus en vérité, plusieurs centaines de milliers ayant oublié de se considérer comme atteints. Des personnes relativement âgées qui peuvent ainsi, grâce à cette maladie, regarder les rediffusions de Derrick sans jamais se lasser.
C’est dur, de n’avoir comme public que les vieux. Alzheimer, c’est un peu le Pascal Sevran des maladies, finalement. Pas très glorieux. On se plaint qu’avec Alzheimer les personnes âgées tiennent des discours incompréhensibles et inintéressants. C’est faux : c’est aussi le cas des vieux qui ne l’ont pas.
 
Malgré ses handicaps et ses handicapés, Alzheimer se construit peu à peu une notoriété, pas encore au niveau du SIDA bien sûr, mais proche d’affections comme la mucoviscidose (qui a honteusement profité du décès de Grégory Lemarchal pour remonter dans le classement) et de la tuberculose.
Mais Alzheimer n’a pas encore surpassé les difficultés médiatiques de ses symptômes pour se révéler au grand jour : outre un nom laborieux à écrire et à prononcer, le manque criant d’enfants affectés empêchent toujours une réelle adhésion populaire des masses. Un vieux souffreteux ne sera jamais aussi sexy qu’un jeune européen emporté dans la force de l’âge. Discrimination impitoyable, mais après tout, les vieux, c’est fait pour être malade, non ?
Les émissions à son sujet sont rares. Flavie Flament en parle peu. Quelquefois elle invite Aznavour, mais son Alzheimer est encore récent, peu vendeur. Du coup le public n'accroche pas, ne vote pas. Que peuvent faire des neurologues à lunettes face à des sourires d'adolescents ? L’empathie des foules a son parti pris : tout le monde n’a pas la chance d’être trisomique 21.
 
Le virus du SIDA, quant à lui, a la chance de toucher toutes les franges de la population, d’accéder à tous les niveaux de la pyramide d’âge et, surtout, de se propager par le sexe. Alors qu’Alzheimer, au niveau du sexe, est plutôt frustré. Il ne sait même plus comment faire l’amour, Alzheimer.
 
Néanmoins, il peut compter sur des porte-parole efficaces, comme l’actrice à barbe Annie Girardot, dont la maladie lui permet judicieusement d’effacer les nombreux navets cinématographiques qui revêtent sa carrière.
 
Avec l’augmentation de l’espérance de vie et les perfectionnements de la médecine, le nombre d’amnésiques ira crescendo. Nous risquons bientôt d’être submergés par des gens bloqués devant les digicodes d’immeubles et incapables de supporter l’Equipe de France sans risquer de saluer par erreur un but de l’Ecosse ou de la Géorgie. Dès lors il s’agit, maintenant, de leur donner une utilité.
 
En dîner, un malade d’Alzheimer remplacera avantageusement les crépitements de la télévision, par ses digressions originales et ses remarques étranges sur la composition de la famille. En lançant quelques répliques savoureuses émanant d’un cerveau troublé (« Ah, c’est toi alors qui est homosexuel ? », « Ah, au fait, votre grand-père était un soldat allemand »), le malade permettra un débat d’idées salvateur propice aux déballages de fonds.
 
Les fers à repasser, montres et télécommande retrouvés dans le frigo permettront un agencement branché vous faisant passer pour un défenseur de l’esthétique, toujours à la pointe de la mode de la décoration intérieure.
 
La principale fonctionnalité des personnages âgés est d’offrir lors des anniversaires de l’argent de poche aux petits-enfants. Avec Alzheimer, il sera possible de retourner à la caisse plusieurs fois par jour, les troubles de mémoire heurtant la rationalité du portefeuille du distributeur.
 
Lorsque votre petit chien chéri s’oubliera sur la moquette du salon, vous pourrez profiter du malade d’Alzheimer pour l’incriminer. C’est à peine s’il aboiera.
 
Et si jamais votre mère, heurtée par cette indécence, vous sermonne de vive voix, vous n’aurez qu’a lui avouer votre homosexualité : non seulement elle criera de manière larmoyante en laissant de côté vos manœuvres, mais elle risque de s’en prendre au malheureux Alzheimer, hors d’elle, pour passer ses nerfs. Sauf si votre mère a Alzheimer, évidemment.
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